À une semaine de la cérémonie de la pose de la première pierre du Metro Express, on en sait un peu plus sur les détails techniques autour du fonctionnement de ce nouveau type de transport qui vise à fluidifier le trafic sur notre réseau routier.
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Le Metro Express se dévoile petit à petit. Plusieurs aspects techniques de ce projet ont déjà été finalisés. C’est ce que nous apprenons auprès de sources ayant participé aux travaux de supervision du Metro Express. L’un des points phares porte sur le nombre de trains qui seront mis en circulation. Il a en effet été décidé que 30 trains seront sur les rails afin d’assurer quotidiennement le trajet entre Curepipe et Port-Louis.
« Une flotte de 30 trains nous donnera une bonne marge de manœuvre pour atteindre notre principal objectif qui est d’assurer qu’il y ait un maximum de trois minutes entre chaque départ entre la gare de Port-Louis et celle de Curepipe », nous explique une source à l’hôtel du gouvernement.
Un autre point fort du projet est l’acquisition par l’état d’un terrain d’une superficie d’un peu plus de dix arpents dans la région de Richelieu, dans les environs de la prison. Ce site accueillera le dépôt des trains ainsi qu’un bâtiment de contrôle pour superviser à distance le trajet des trains.
« Ce bâtiment abritera aussi les trains et c’est dans ce même bâtiment que les travaux de maintenance seront réalisés », nous apprend un cadre du ministère des Infrastructures publiques. Les employés qui seront appelés à manier les équipements de ce dépôt devront suivre une formation. « Il s’agit là d’une expérience nouvelle pour le pays car nous n’avons personne qui sait manier les trains. Il faudra donc passer par une formation assidue », nous explique notre interlocuteur.
Les premiers coups de pioche seront donnés le 10 mars à l’ancien dépôt de train situé à côté du Caudan Waterfront. Une cérémonie officielle sera organisée afin de commémorer ce lancement qui accueillera le Premier ministre Pravind Jugnauth comme invité d’honneur. Ce n’est qu’après l’exercice d’allocation de contrat que l’on verra l’ouverture de vastes chantiers de construction entre Port-Louis et Curepipe. Toutfois, le gouvernement commencera des travaux préliminaires pour déblayer le terrain.
La décision de démolir trois bâtiments non loin de l’ancien dépôt de train a déjà été prise. La course concernant l’exercice d’allocation de contrat se joue entre deux sociétés indiennes : Afcons et Larsen and Toubro. Ces deux firmes comptent plusieurs années d’expérience dans le secteur du transport.
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