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Métier : Rochana Lukea-Gopaul a la danse dans le sang

Elle était la seule Mauricienne parmi les participants  à un  festival de danse internationale, qui a eu lieu en Malaisie du 9 au 14 septembre dernier et où elle a charmé son public par ses  numéros de Kathak. Elle, c’est Rochana Lukea-Gopaul, qui pratique cette discipline depuis sa tendre enfance.  Elle gère sa propre école de danse - la Nrutya-Naad-School of Dancing- qui a des branches à Glen-Park, Vacoas, Quatre-Bornes, La Gaulette et  Rivière-Noire.

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Détentrice d’un master en Kathak de l’université indienne de Puna, elle a aussi un dégré en chorégraphie de l’Université  indienne de Bangalore.  «  Pour un spectacle, je  m’occupe non seulement de la danse, mais je travaille sur le thème et je choisis en fonction les costumes, la musique, la décoration et l’éclairage »,  confie-t-elle. Elle explique que les lumières choisies sont très importantes, car chacune représente une émotion.

Le Kathak,  Rochana l’a dans la peau depuis son enfance.  Elle est âgée de six ans seulement, quand elle a commencé à apprendre cette danse classique venue du Nord de  l’Inde. «  C’est une danse qui,  à travers le mouvement du corps, relate une histoire basée sur la mythologie  et même l’histoire contemporaine », dit-elle.  Elle explique qu’un mouvement des yeux peut exprimer la joie ou le chagrin.

Mais  peu de temps après, elle est contrainte de mettre fin à ses cours de danse après le départ de son professeur pour l’étranger. Après un arrêt de cinq ans, elle reprend son apprentissage sous la férule de Raveena Sallick.

Après le CPE, Rochana sera admise au collège Hindu Girls, où elle a  la danse dans son programme scolaire.  «  C’est là que j’ai eu l’idée de devenir une professionnelle de la danse ».

Par la suite, elle aura l’occasion de suivre des cours de formation à l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC) et obtient un diplôme. En 2003, elle obtient une bourse indienne sous  l’IBCIC scheme pour apprendre la chorégraphie à l’Université de Bangalore.  

À son retour à Maurice en 2009, elle ouvre sa première école de danse – la Nrutya-Naad- School of dance - à Glen-Park, Vacoas, avec cinq élèves.  Par la suite, elle va ouvrir une autre branche à La Louise, Quatre-Bornes, la Gaulette et Rivière-Noire. Parmi ses élèves, on compte des enfants de six ans et des adultes de 55 ans. Soulignons que ses écoles n’accueillent que la gent féminine.  Les cours sont dispensés une fois par semaine  pour une durée de 90 minutes.

Elle explique que les adultes suivent des cours de danse pour le plaisir et pour se maintenir en bonne santé. Quant aux jeunes, elle les prépare aussi pour prendre part à des compétitions  au niveau national.  C’est ainsi que les élèves de 6 à 11 ans ont remporté le second prix à un concours de danse en  2014.

Ses élèves prennent aussi part, chaque année, aux célébrations  officielles marquant la fête de l’Indépendance et autres célébrations à l’Appravashi Ghat. Elles ont aussi participé à des programmes culturels à la MBC TV. Soulignons qu’en 2013, elle a participé à l’International Dance Teachers Conference, à Londres.

Pour Rochana, la danse peut contribuer positivement au développement du pays.   Elle aurait souhaité que le gouvernement accorde plus de  soutien aux artistes, car la culture a tous les atouts pour devenir un pilier économique  de Maurice, dit-elle.

 

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