Le découpage et l’assemblage des feuilles de tôle pour la fabrication des ustensiles et autres outils continuent à assurer le gagne-pain de Jacques Pillay. Ferblantier depuis plus d’un demi-siècle, il est toujours aussi passionné par ce métier.
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Avec les ‘smart cities’ et autres bâtiments de luxe, le métier de ferblantier a pris un nouvel envol de nos jours. Jacques Pillay, aujourd’hui âgé de 73 ans, se consacre actuellement à la fabrication des ustensiles de cuisine, des équipements pour la pâtisserie et les marchands de glace ainsi que d’autres outils. Cependant, il n’a pas oublié certaines de ses réalisations dans le secteur de la construction. à l’exemple des travaux pour la toiture, l’isolation, l’étanchéité, l’installation et la fabrication des échafaudages. « J’étais heureux à cette époque d’être un peu ‘au sommet’ car je travaillais en hauteur », répète-t-il avec un sourire.
Avec regret mais lucide, ce septuagénaire déclare qu’il ne peut plus travailler en hauteur. à la place, il a fait le choix de se consacrer à la production artisanale. Loin d’être un métier qui se perd, la ferblanterie commerciale et celle de haut niveau évolue, occupe et tient une place importante dans le marché de la construction affirme Jacques Pillay. On survivra, car « tant qu’il y aura des tôles, il y aura du boulot », lâche-t-il en toute confiance.
Loin d’être un adepte des nouvelles technologies, Jacques Pillay estime que le savoir-faire et la passion dans la ferblanterie sont essentiels et qu’aucune technologie ne pourra remplacer cela. « Un robot aussi performant soit-il ne pourra remplacer la créativité et l’expérience acquise au fil des années », conclut-il avec plein d’espoir.
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