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Météo : une faible pluviosité enregistrée en juin et juillet 

Maurice a enregistré une faible pluviosité en juin 2023 et au début de juillet 2023, avec des précipitations bien en dessous de la moyenne. C’est ce qui ressort des bulletins sur la pluviométrie moyenne pour ces mois. 

La première quinzaine de juillet 2023 a été marquée par une faible pluviosité. Seulement 28 mm de précipitations ont été enregistrés, ce qui n’équivaut qu’à 45 % de la moyenne à long terme. Cette situation de sécheresse a touché la quasi-totalité de l’île, en particulier les régions d’Union Park, Bois-Chéri et Sans-Souci, où les précipitations ont été de 70 mm à 80 mm en dessous de la normale, selon le bulletin Mean Rainfall for 1-15 July 2023. 

Cette tendance de pluviométrie déficitaire a également été observée en juin, avec des précipitations en dessous de la normale, atteignant seulement 86 mm, soit 74 % de la moyenne habituelle. Les régions de Mon-Bois, Grande-Providence et Sans-Souci ont été les plus touchées par ce déficit, avec des niveaux de précipitations variant de 85 à 145 mm. Cependant, quelques localités comme Mon-Loisir S. E. et Plaisance ont enregistré un léger excédent de 10 à 20 mm. 

Dans ses prévisions pour l’hiver 2023, les Mauritius Meteorological Services (MMS) avaient prévu que les précipitations sur Maurice seraient proches de la normale pendant la première partie de l’hiver et légèrement supérieures à la normale durant la seconde moitié. Les précipitations cumulées seront normales, soit environ 675 mm, ce qui représente 110 % de la moyenne à long terme de 1991 à 2020. La plupart des pluies seront concentrées sur le plateau central, dans l’Est et dans le Sud. 

Pour l’heure, nous semblons être loin de pouvoir atteindre cet objectif eu égard à la faible pluviométrie enregistrée en juin 2023 et durant la première quinzaine de juillet 2023. Des précipitations bien inférieures à la moyenne à long terme ont été enregistrées dans la plupart des régions du pays, selon ces bulletins sur la pluviométrie. Cette situation pourrait être due au phénomène El Niño (voir encadré). 

Comme cela a été le cas certains jours durant le mois écoulé, le passage de forts anticyclones au sud de l’océan Indien en août pourrait provoquer un fort gradient de pression sur notre région ; Ce qui entraînerait des rafales pouvant atteindre plus de 90 km/h dans les zones exposées. 

Seulement 28 mm de précipitations ont été enregistrés durant la première quinzaine de juillet 2023.
Seulement 28 mm de précipitations ont été enregistrés durant la première quinzaine de juillet 2023. 

Une reprise probable du phénomène El Niño pour 2023-24 

Les tendances indiquent une reprise probable du phénomène climatique El Niño, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Ce phénomène où les températures sont anormales dans l’océan Pacifique se caractérise généralement par des températures mondiales élevées. 

Selon l’OMM, la probabilité pour que l’anomalie chaude du Pacifique atteigne le seuil El Niño durant la période de mai à juillet 2023 était de 60 %. Cette probabilité se renforce à 70 % pour la période de juin à août et 80 % entre juillet et septembre. Cette estimation est basée sur la contribution des centres mondiaux de production de prévisions à long terme de l’OMM et sur l’évaluation d’experts. À ce stade, l’intensité et la durée du phénomène sont indéterminées.

Toute anomalie de la température de la surface du Pacifique a un impact sur le climat à l’échelle mondiale. Raison pour laquelle son évolution est très surveillée. El Niño, qui correspond à des températures supérieures à la normale du Pacifique équatorial, est généralement associé à des températures mondiales plus élevées. Selon l’OMM, l’influence sur les températures s’observe dans l’année suivant l’émergence du phénomène. Ses conséquences sur le climat pourraient donc être ressenties en 2024.


Source : MMS

 

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