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Messages sur Facebook et Whatsapp : deux hommes condamnés pour chantage et harcèlement

La Cour a souhaité envoyer un signal fort pour les utilisateurs de Facebook et de Whatsapp. La Cour a souhaité envoyer un signal fort pour les utilisateurs de Facebook et de Whatsapp.

Ils ont nui à autrui par des messages électroniques et, dans un cas, en cherchant à extorquer de l’argent. Condamnés à deux ans d’emprisonnement, ces deux hommes pourraient toutefois voir leur peine commuée.

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La cour intermédiaire a condamné deux hommes, âgés respectivement de 27 ans et de 25 ans à purger deux ans de prison. Le premier a nui à une femme par l’envoi de messages Facebook et des appels sur WhatsApp dans le but de lui solliciter des faveurs sexuelles. Il a aussi écopé d’une peine d’un an de prison pour tentative d’extorsion. Quant à l’homme de 25 ans, il a été jugé coupable d’avoir eu accès au téléphone portable d’un collègue et de lui avoir subtilisé une vidéo de sa femme qu’il a expédié à l’acolyte de 27 ans.

Toutefois, la magistrate Shefali Ganoo-Arekion a suspendu les peines de prison infligées aux deux accusés. Elle a ordonné un rapport social sur les deux hommes pour déterminer s’ils sont aptes à effectuer des travaux communautaires. Ainsi, les deux accusés auront à se présenter de nouveau devant la cour intermédiaire le 8 février 2021.

Dans les faits, l’homme de 27 ans répondait de deux accusations d’« utilisation d’un service d’information et de communication dans le but d’importuner une tierce personne ». Cela en vertu des articles 46 (h) (ii) et 47 de l’Information and Communication Technologies Act (Icta). Délits commis le 26 avril, 30 avril et le 1er mai 2018. Cet habitant de Bel-Air-Rivière-Sèche était aussi poursuivi pour extorsion. Cela en vertu de l’article 291 du Code pénal.

Quant à l’homme de 25 ans, de Pointe-aux-Sables, il faisait objet d’une accusation d’« accès non autorisé à des données informatiques ». Cela en vertu de l’article 3(1) du Computer Misuse and Cybercrime Act. Il répondait aussi de la même accusation de nuisance à autrui sous l’Icta que son collègue. Délits commis en février 2017 et en octobre 2017.

Tout commence, en février 2017, à bord d’un navire. L’homme de 25 ans a accès au téléphone portable de son collègue, avec lequel il partage la même cabine. L’accusé avait en tête de se venger de ce collègue suite à un différend entre eux. Pour cela, il subtilise une vidéo et des photos sur le téléphone portable du collègue pour ensuite les envoyer à l’homme de 27 ans à travers le réseau Facebook. La vidéo montre la femme du collègue dans sa salle de bains.

L’accusé de 25 ans a utilisé cette vidéo pour harceler la femme en lui sollicitant des faveurs sexuelles tout en lui faisant du chantage. Il l’a menacée de publier la vidéo sur les réseaux sociaux si elle ne lui remettait pas la somme de Rs 10 000. Il a aussi tenté de lui extorquer la somme de Rs 10 000. Cela à travers des messages sur des réseaux Facebook et WhatsApp.

Cette affaire a éclaté au grand jour lorsque le couple a porté plainte à la police. Les deux accusés ont été arrêtés par la police. Ce n’est que le 24 novembre 2020 que le Directeur des Poursuites Publiques a logé des accusations formelles contre les deux hommes devant cette instance judiciaire.

Lors de leur procès, les deux hommes ont plaidé coupable des accusations retenues contre eux.

Dans son verdict, la magistrate Shefali Ganoo-Arekion évoque les circonstances aggravantes dans cette affaire, notamment le comportement des deux accusés. L’un a subtilisé une vidéo qu’il a prise du portable de son collègue sans son autorisation et l’a partagée à une tierce personne.  L’autre, quant à lui, a voulu profiter de cette situation pour obtenir des faveurs sexuelles et pour extorquer de l’argent.

Pour elle, le comportement des deux accusés constitue à un « abus de confiance ». D’autre part, la magistrate soutient que la cour a un devoir d’envoyer un signal fort à ceux qui utilisent Facebook, WhatsApp et autres applications électroniques dans le but de nuire à autrui ou d’effectuer du chantage. Or, dit-elle, ces outils sont un moyen de communication et qu’ils doivent être utilisés à bon escient.

 

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