La présidente de la République a adressé son message à la nation dimanche soir. Il a été surtout question de l’Afrique et des chantiers à venir.
Lors de son message de fin d’année, diffusé dimanche soir sur la MBC, la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, a mis l’accent sur les avantages que Maurice peut tirer du développement africain. La chef de l’État a insisté sur l’importance économique à venir du continent. Elle prône un partenariat régional dans un contexte mondial en mutation. Elle a aussi défendu le bilan du gouvernement en avançant que 2017 promet d’être l’année de la concrétisation de plusieurs projets qui devraient rapprocher le pays de l’objectif 2030 tel que proposé par le Premier ministre.
« Le monde évolue et il nous faut nous adapter aux nouvelles réalités économiques », a expliqué la présidente en évoquant les marchés traditionnels européens et américains. « Nous devons trouver de nouveaux marchés et de nouveaux partenaires. Nous devons exploiter davantage les marchés africain et asiatique. Nous le faisons déjà dans le secteur financier, mais il y a plusieurs pôles que nous pouvons développer. » Selon elle, Maurice doit profiter de sa proximité politique, géographique et culturelle avec l’Afrique et l’Asie.
« L’Afrique est un continent jeune qui est de plus en plus connecté. Les plus grands pays regardent dans sa direction. Il y a des investissements importants dans son capital humain. » Le succès d’une telle entreprise dépend beaucoup de la qualité de l’enseignement supérieur selon la présidente.
« Il faut préparer nos jeunes et le ‘knowledge hub’ est déjà en marche. Il faut s’assurer que la qualité de notre enseignement soit aux normes internationales. Il faut plus d’interactions entre les Mauriciens et les Africains, afin de trouver des solutions aux enjeux qui nous sont propres. »
Dans la première partie de son discours, il a beaucoup été question des projets du gouvernement qui commencent à prendre forme. « Le pays est dans une nouvelle phase de transition. Plusieurs projets du gouvernement sont en chantier. Les autres vont démarrer bientôt. Avec la Vision 2030, plusieurs nouveaux piliers économiques vont être développés », a-t-elle déclaré. Tous ces projets vont contribuer à faire de Maurice un pays à hauts revenus.
« Nous avons 15 ans pour le faire. Ce n’est pas beaucoup de temps, surtout pour un pays qui n’a pas de ressources naturelles. Il faut mobiliser les jeunes qui ont un rôle crucial à jouer. » Ceux-ci, assure-t-elle, s’épanouiront si on encourage une culture de méritocratie.
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