Son père, Narainen Rama, est entrepreneur en bâtiment et fabrique des produits en bois depuis plusieurs années. Un parcours que Sandy Rama, un habitant de Rose-Hill de 28 ans, a bien voulu suivre. Cela fait déjà 15 ans qu’il est dans le métier. Son but est d’agrandir la compagnie familiale.
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« Dès l’âge de dix ans, j’étais fasciné par le travail de mon père, Narainen. Je lui prêtais main-forte dans l’atelier après mes heures de classe », déclare Sandy Rama. Après avoir entrepris des études en informatique, il décide finalement de se lancer dans l’entreprise familiale. « La compagnie Wood Record Ltd a vu le jour en 2013 et cela fait déjà quinze ans que je suis dans le métier », ajoute-t-il.
La compagnie compte actuellement 25 employés. Sandy Rama gère une équipe tandis que son père est responsable d’une autre équipe. « On est dans la construction de bâtiments en bois, en fibre de vert, le moulage du sky spiral ainsi que de meubles de cuisine, entre autres », indique le jeune entrepreneur.
Faible demande
Qu’en est-il du marché actuellement ? Il note que, comparé aux années précédentes, il y a une faible demande dans ce créneau. « Avant, les matériaux étaient moins chers et la demande suivait. Mais, avec les hausses successives du prix des matériaux, on note un ralentissement », dit-il. Autre difficulté rencontrée : certains clients, souligne-t-il, prennent du temps pour effectuer les paiements.
Toutefois, Sandy Rama a quand même du pain sur la planche. « Nous avons travaillé sur divers projets tels que Anahita, Trou-aux-Biches, Panache, des maisons en bois, ainsi que des villas à l’île de La Réunion », poursuit notre interlocuteur. Sa clientèle est composée notamment de particuliers et d’entreprises. Sandy Rama a pour projet d’ouvrir une antenne de sa compagnie à l’étranger. « On prévoit aussi de se lancer dans la fabrication des maisons composites en partenariat avec une autre compagnie. Les maisons composites ne sont fabriquées ni en bois ni en béton mais en semi-structure de roche et bois. Elles ont l’avantage d’être moins chères que les maisons en dur », conclut-il.
Concurrence
« Je trouve que, parfois, la concurrence est une bonne chose. Nous travaillons ensemble avec certains de nos concurrents afin d’avoir une touche plus élégante », fait ressortir Sandy Rama.
Investissement
« Il faut investir environ Rs 200 000 pour se lancer dans ce créneau. Le coût inclut les machines et les matériaux, entres autres », indique Sandy Rama.
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