Menaces et chantage sur Facebook : une infirmière harcelée

La Cybercrime Unit semble avoir du fil à retordre pour mettre la main sur la personne qui utilise des faux comptes Facebook pour nuire à une infirmière et sa famille. 

Sanjana, 33 ans, une Quatrebornaise, allègue qu’une jeune femme recourt à des fake accounts sur Facebook pour porter atteinte à son image. Selon Sanjana, mariée et infirmière dans un hôpital public, son harceleuse insinue qu’elle serait une call-girl. Sanjana dit qu’elle est mariée et travaille comme infirmière dans un hôpital public. Selon elle, la suspecte, une certaine Pooja, se venge après une déception sentimentale. Elle sortait avec le frère de Sanjana, qui l’a quittée. C’est pour cette raison qu’elle s’en prend à sa famille et leur fait du chantage.

La dénommée Pooja a déjà été avertie à deux reprises par la police, mais elle ne semble pas avoir compris la leçon. « Elle veut nuire à notre réputation. Nous avons droit à une protection », dit Sanjana. Quel est le recours ? Le policier Beeharry, de l’unité Cybercrime, explique : « S’il y a une enquête en cours, il faut attendre. On pourra simplement conseiller la plaignante. » Et si, pendant ce temps, la fille continue avec son manège ? « Nous prendrons une nouvelle déposition des plaignants et la police convoquera une nouvelle fois la suspecte. Quand l’affaire sera portée devant le juge, on fera référence à chaque délit de l’accusée. On a eu un cas, dans un passé récent, où le magistrat a pris en considération le nombre de fois que l’accusé a récidivé. » Il ajoute : « Dans le cas que vous mentionnez, il vaut mieux que la plaignante rapporte à la police à chaque fois que l’autre personne la harcèle ou lui fait du chantage. »

Par ailleurs, Pooja avait, à son tour, porté plainte contre Kailash Kawol, le frère de Sanjana. Ce dernier l’avait plaquée après un an. La jeune fille n’aurait pas digéré cette rupture. Elle a accusé Kailash de chantage, de viol et de séquestration. Kailash explique que son ex veut le piéger.