Ravinsing R. (39 ans) a été arrêté, le lundi 15 février, par la police d’Eau-Coulée, suivant des plaintes formulées contre lui par son épouse et sa belle-mère.
Sa femme affirme qu’il lui aurait envoyé un SMS menaçant le jour de la Saint-Valentin. Sa belle-mère, âgée de 54 ans, a porté plainte contre lui pour agressions verbales.
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Elle a expliqué aux policiers qu’elle a expulsé Ravinsing de sa maison après avoir appris qu’il entretenait des relations extraconjugales avec une autre femme. Dans sa plainte, la quinquagénaire avance que son gendre aurait menacé de la tuer avec un couteau.
Lundi, la police d’Eau-Coulée a arrêté Ravinsing R. qui était au volant de son véhicule, à Camp-Fouquereaux. Interrogé par les enquêteurs, il nie avoir menacé sa belle-mère avec un couteau. Il a ensuite été confronté au message qu’il aurait envoyé à son épouse. « Mo pa rapel si mo ti avoy mesaz », a-t-il déclaré aux enquêteurs. Après son interrogatoire, il a été placé en détention.
Mardi, Ravinsing R. a comparu devant le tribunal de Curepipe, où deux charges provisoires – menaces verbales et Breach of ICTA – ont été retenues contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule.
Neelam (prénom modifié), âgée de 35 ans, craint pour sa sécurité. Cette femme au foyer affirme qu’elle se trouvait chez elle dimanche quand elle a reçu, sur son téléphone portable, un message de son époux Ravinsing. «… Al montre gard SMS-la parski mo nepli per. Ek mo pou touy twa aster. Kont to bann zour…» Ce serait le contenu du message qui comporterait aussi des injures.
Neelam s’est alors rendue au poste de police de la localité pour faire une déposition. « Depuis que mon époux a une aventure extraconjugale, il m’insulte souvent et menace de me nuire. J’ai peur qu’il mette ses menaces à exécution », explique Neelam dans sa plainte.
La mère de cette dernière a également porté plainte contre son gendre, le samedi 13 février.
L’épouse affirme avoir subi des violences
Contactée, l’épouse de Ravinsing R. allègue avoir été victime de violence conjugale. « Pendant un an, j’ai vécu un calvaire. Mon époux m’agressait souvent lorsqu’il était dans un état second. J’ai reçu une ordonnance de protection et je viens de la renouveler. Mes proches pourront attester des agissements de Ravinsing. Je crains pour ma sécurité. Il a ruiné ma vie et je ne peux lui pardonner pour ce qu’il m’a fait », raconte l’épouse. L’enquête, menée par le constable Punnigadu, est placée sous la supervision du chef inspecteur Jugurnauth. <Publicité
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