Faits Divers

Menaces de mort adressées au caporal Choollun : «To pou mor dan mo la main, rod to cercueil»

caporal Choollun

Victime d’agression lorsqu’il intervenait dans un rallye illégal au by-pass de Goodlands le 9 septembre et après que sa maison et sa voiture ont été saccagées en guise de représailles, aux petites heures le lendemain, le caporal Choollun fait actuellement l’objet de menaces de mort. Des lettres manuscrites lui ont été adressées.

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La police a renforcé les dispositifs de sécurité autour du caporal qui prend ces menaces « très au sérieux. » Les jeunes inculpés dans cette affaire de rallye illégal sont tous toujours derrière les barreaux. L’enquête policière prend une nouvelle dimension avec ces lettres de menaces à l’encontre du policier. Celui-ci a déposé plainte au poste de police de Goodlands lundi.

Pour rappel, dans une première déposition, le caporal Choollun a accusé Adarsh Gokhul de lui avoir craché dessus et de l’avoir agressé lors d’un rallye illégal. Ce sont les menaces qui pleuvent maintenant. Le caporal qui est posté à l’Emergency Response Service (ERS) a reçu ces lettres lundi vers 11 h 30 à son domicile. Elles se trouvaient dans une enveloppe.

Dans l’une d’elles, il est écrit : « Mo pou désann twa, mo pé prépar enn bombe pou twa la, prépar twa pou mor, to pou mor dan mo la main, rod to plas dan cimetière, rod to cercueil. »

Dans une autre lettre, l’auteur a menacé de faire sauter le poste de police de Goodlands.

Une autre reproduit la page Facebook où un Facebooker, sous le sobriquet d’Adarsh Gokhul, a posté un commentaire sur la rubrique Acheter Vender : « Caporal Choollun : Mo redir twa sa uniform lor twa la pou narien sa… pou narien ! Kan mo sorti, to pou kone ».

Contacté au téléphone, le caporal Choollun dit que sa famille est inquiète et qu’il prend ces menaces très au sérieux. La police de son côté a pris les dispositions qui s’imposent.

Lundi, deux des quatorze suspects, dont Adarsh Gokhul et Avishdave Mungur, ont de nouveau comparu devant le tribunal de Pamplemousses. Leur motion de remise en liberté a été rejetée. Ils ont été reconduits en cellule policière. Les autres suspects, également en détention, seront traduits devant le tribunal de Pamplemousses ce mardi.

L’enquête est supervisée par des hauts gradés de la force :  le surintendant (SP) Dawoonarain, le Divisional Commander de la Northern Division.

 

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