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Même les cas de ‘No School’ ont été résolus: rentrée scolaire sans anicroche

La reprise des classes s’est faite dans les meilleures conditions le lundi 11 janvier. Les autorités affichent la satisfaction pour cette première journée. Les résultats de la cuvée 2015 du Certificate of Primary Education (CPE) proclamés, les autorités ont enregistré 39 cas de No School ». Il s’agit d’enfants qui n’ont pas obtenu de collèges, notamment à cause de formulaires d’admission mal remplis. Il nous revient qu’une trentaine d’entre eux ont eu une place dans une State Secondary School (SSS) du pays. Les autres ont été conseillés de se diriger vers un collège privé. « Nous n’avons noté aucun problème en ce premier jour », soutient Gilberte Chung, directrice du Bureau d’éducation catholique (BEC). Ce premier trimestre sera aussi marqué par le départ à la retraite de deux recteurs. Il s’agit de Jacques Malié du collège du Saint-Esprit qui part à la fin du mois de février et de Josiane How Kong Fah du Loreto College de Quatre-Bornes (LCQB), qui termine sa carrière au mois de mars. La directrice du BEC soutient que les procédures pour remplir le poste au collège du Saint-Esprit ont déjà été enclenchées. Ceux qui souhaitent postuler doivent avoir occupé le poste de ‘Deputy Rector’ pendant une période de trois ans, selon les recommandations du Pay Research Bureau (PRB) de 2013. Concernant le poste au LCQB, nous avons appris que les procédures n’ont pas encore été établies. Aucun problème majeur n’a été noté du côté du ministère de l’Éducation. Toutefois, Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union (GTU), fait ressortir qu’une cinquantaine d’instituteurs ont des difficultés à travailler dans des écoles se trouvant loin de leurs résidences. Ces écoles se trouvent notamment à La Gaulette, Rivière-Noire et Bois-des-Amourettes. Le syndicaliste avance que les autorités auraient pu donner une « Motivation Allowance » aux instituteurs concernés. Ce qui les encouragerait à parcourir de longues distances pour se rendre au travail. Le ministère de l’Éducation indique que les fonctionnaires suivent la situation de près.

Yayha Paraouty, président de l’Upsee:  « Il faut attendre les chiffres de la PSSA »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"7996","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-13609","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"360","alt":"Yayha Paraouty"}}]]Plusieurs collèges privés sont toujours dans le flou même après l’admission du 8 janvier. C’est ce que nous confirme Yayha Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees (Upsee). Celui-ci soutient qu’il faudra attendre encore un peu avant de décider du sort de certains collèges privés. « Il y a des collèges dans les Plaines-Wilhems qui conaissent depuis quelque temps une baisse dans le nombre d’admissions. La situation n’est pas moins alarmante dans d’autres établissements », explique le président de l’Upsee. Il souligne qu’il faut attendre les chiffres de la Private Secondary Schools Authority (PSSA) pour que ces collèges soient fixés sur leur sort. Pour notre interlocuteur, la baisse démographique n’est pas la seule cause des difficultés rencontrées par les collèges privés. « Il y a bien plus de collèges d’État que jadis. Ces derniers sont aussi moins sévères quant aux critères d’admission. En conséquence, les collèges privés n’arrivent plus à accueillir le nombre d’élèves requis », dit-il. Et d’ajouter que le niveau de certains collèges privés a chuté drastiquement ces dernières années. Le taux important d’échec découragent, selon lui, les parents à inscrire leurs enfants dans ces eetablissements.

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