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À Melrose: il demande réparation pour son champ détruit

Selon Sivram Isnoo, la valeur estimée des dégâts s’élève à Rs 9 000. Son voisin, lui, nie les accusations qu’il porte contre lui.
Il attendait décembre pour couper les cannes à sucre de son champ. Sivram Isnoo est tombé des nues en voyant qu’il ne restait que des souches. Il montre du doigt son voisin et lui réclame le remboursement des dommages causés à sa plantation. Où sont passées les cannes de Sivram Isnoo ? L’habitant de Melrose, âgé de 51 ans, voit rouge depuis novembre. Il accuse son voisin de refuser de lui rembourser les dommages causés à une partie de son champ, comme il le lui avait promis. « La valeur estimée des dégâts s’élève à Rs 9 000. Mon voisin, qui est agriculteur, ainsi que sa mère avaient, dans un premier temps, accepté de me rembourser. Mais ils sont revenus sur leur décision. Ils refusent de me payer. Il ne veulent pas non plus replanter mes cannes », déplore-t-il. Raison pour laquelle le quinquagénaire a fait une déposition au poste de police de Montagne-Blanche et au Sugar Insurance Fund Board. De son côté, le voisin nie les accusations portées contre lui. Selon lui, « Sivram Isnoo a monté cette histoire de toutes pièces pour lui réclamer de l’argent. Déjà, je souhaite rappeler que les cannes sur ledit terrain ne lui appartenaient pas. Il n’est que le bailleur du terrain. L’occupant est un habitant de Camp-Thorel. C’est ce dernier qui a planté ces cannes. » Un incident, poursuit-il, s’est produit en novembre sur le terrain. Mais, dit-il, l’occupant et le chauffeur de l’engin de terrassement ont pu trouver un accord. « L’affaire a été réglée entre eux. C’est ce que j’ai expliqué à Sivram Isnoo. Sauf que l’occupant du terrain ne lui a pas réglé la somme de la location. Et aujourd’hui, il profite de ce non-paiement pour venir me réclamer de l’argent. » Si son locataire ne le règle pas, insiste l’agriculteur, Sivram Isnoo ne peut pas prendre l’incident comme prétexte pour « me harceler ». Il explique qu’il lui a même conseillé, de bonne foi, de se rendre à la police pour dénoncer le locataire.
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