Mégaprojets: huit géants de l’informatique attendus

Quelle sera l’apport des entreprises étrangères dans les Smart Cities ? Si la State Land Development Company (SLDC) estime que le projet ne peut réussir sans leur apport, on devrait avoir une meilleure idée de leur intérêt pour la ribambelle de mégaprojets annoncés par le gouvernement. Les 11 et 12 février prochain se tient une conférence sur les Smart Cities lors de laquelle huit géants informatiques internationaux seront présents. Afin de finaliser des partenariats ou de sonder les possibilités d’investissement. Pour mener à bien sa mission de concrétiser les Smart Cities, Gaëtan Siew, président de la SLDC, ne compte pas, de toute évidence, sur des petits poissons. Il y a d’abord Airbus Defense and Security, filiale du groupe Airbus No. 1 de la défense et de l’exploration spatiale en France. Ensuite, figurent CISCO, entreprise californienne, qui crée et vend des équipements de réseau ; IBM, un des pionniers du concept de Smart Cities ; Microsoft, le géant de l’informatique ; The Energy and Research Institute (TERI) de Delhi, spécialisée dans la recherche en énergie ; Indian Ocean Connect, également spécialisée dans la technologie nécessaire aux Smart Cities ; Virtual Works Africa, dans la vidéo surveillance et le stockage de Big Data et, finalement, Stereograph, qui a travaillé sur plusieurs projets de Smart Cities. Durant deux jours, ces entreprises vont discuter avec d’éventuels partenaires locaux pour évaluer dans quelle mesure elles peuvent investir dans la pléthore de Smart Cities en développement. Dans certains cas, toutefois, on sait déjà dans quoi ces sociétés vont investir. Microsoft, par exemple, envisage de scinder son Regional Headquarter de Dubayy en deux et s’implanter à Maurice : celui de Dubayy demeurerait responsable du Moyen-Orient et celui de Maurice de l’Afrique. Une proposition qui intéresse d’autant plus la SLDC que Microsoft a développé un ensemble de logiciels pour les Smart Cities qu’elle pourrait tester en vue de les adapter aux pays de la région. Quant à Airbus, c’est dans le développement d’un cloud pour Port-Louis, avec toutes les données sur le trafic, la disponibilité d’aires de stationnement et la météo en directe.