Meeting à Bel-Air/Rivière-Sèche : Navin Ramgoolam évoque des «magouilles» pour les élections

Lors d’un meeting de l’Alliance du Changement à Bel-Air/Rivière-Sèche, dans la soirée de jeudi, le leader du Parti travailliste (PTr) Navin Ramgoolam a déclaré qu’il a eu vent de possibles magouilles pour les élections du 10 novembre. Il a estimé que ce sera toutefois peine perdue pour ses détracteurs.

Le Dr Navin Ramgoolam a avancé qu’un haut fonctionnaire, dont il n’a pas donné le nom, lui a mis au courant qu’il y aura une magouille lors des prochaines élections. « Après les élections de 2019, un haut fonctionnaire m’a envoyé une lettre pour me dire qu’on m’a volé par 6 000 voix. Il m’a dit que même si j’étais candidat sur l’île Plate et ses deux habitants, j’aurais perdu par 6 000 voix. Il m’a recontacté pour me dire que cette fois, 8 000 bulletins seront mis contre moi. »

« Faites ce que vous voulez. Avec cette marée humaine qui s’est soulevée, vous ne pourrez rien faire. Je lance un avertissement. Je connais les noms de ces comploteurs. Je sais comment vous avez fait pour me voler la dernière fois. Vous ne pourrez pas le faire cette fois », a-t-il ajouté.

Il a également parlé du choix de mettre Shakeel Mohamed comme le n° 3 du gouvernement. « En 1967, si sir Seewoosagur Ramgoolam n’avait pas fait d’alliance avec sir Abdool Razack Mohamed, nous n’aurions pas eu l’indépendance. Aujourd’hui, lorsque nous faisons de son petit-fils le n° 3 du gouvernement ils font une campagne communale. Aujourd’hui, nous nous battons pour une deuxième indépendance et pour que nous puissions respirer dans ce pays », a-t-il souligné.

Les trois candidats de l’Alliance du Changement dans la circonscription n° 10 : Reza Saumtally, Avinash Ramtohul et Chetan Baboolall ont participé à ce meeting. Ils ont appelé à voter en bloc pour « libérer le pays ». L’ex-ministre de la Sécurité sociale, Vishnu Bundhun, a aussi pris la parole. Selon lui, « il y a des maldonnes ». « Il nous faut rester vigilants et nous assurer qu’il n’y a pas de magouilles. Nous allons veiller au grain. »