Le petit Ikhlass Mahamoodally, âgé de vingt mois, n’a pas survécu à ses blessures.
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Il a rendu l’âme jeudi après avoir fait une chute d’un perron à son domicile à Médine Camp-de-Masque. Les parents et les proches sont affligés.
L’atmosphère est pesante et douloureuse chez les Mahamoodally. Après avoir appris le décès du petit Ikhlass, des proches se sont réunis pour soutenir la famille Mahamoodally.
L’enfant jouait à l’extérieur de sa maison, jeudi vers 11 heures, quand il a chuté du perron d’un store situé dans sa cour. Alerté par ses cris, son père Samad, 43 ans, qui emballait des glaces à l’intérieur de ce store, s’est rué pour lui porter secours. « Mo pa konne kouma mo garson finn tombe, li ti pe plore e li ti pe debatt », a expliqué le père aux enquêteurs.
Samad a immédiatement transporté son fils à l’hôpital de Flacq mais le personnel soignant n’a pu que constater son décès. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue pour être autopsié. Les proches du petit Ikhlass peinent à surmonter pareille douleur. Rencontré à son domicile, Samad qui se tient à l’écart a l’air perdu. Il ne cesse de fixer l’endroit où le drame s’est joué. Il est complètement abasourdi.
La mère du petit qui est infirmière à l’hôpital de Flacq, est tout autant affligée et se mure dans le silence. Selon les proches, Ikhlass était le rayon de soleil de ses parents.
Zainab Soobratee, la tante d’Ikhlass, 38 ans, confie que tout a basculé pour la famille. « Samad a un autre fils âgé de huit ans. Les parents souhaitaient un deuxième enfant, mais la grossesse de la mère n’est pas arrivée à terme. Six ans et demi après, la maman est tombée à nouveau enceinte et a accouché d’Ikhlass. Cette naissance a apporté beaucoup de joie au sein de la famille. Et maintenant qu’Ikhlass est parti, les parents sont anéantis », explique Zainab.
Cette dernière ajoute que Samad consacrait énormément de temps à son fils. « Samad finn touzour byen okip so zanfan e li ti byen atase avek Ikhlass », dit-elle.
Ikhlass est décrit par son entourage comme un enfant très éveillé. Il paraissait très intelligent, selon ses proches. « Ikhlass toultan ena enn sourir, kan nou apross li, li may nou lame li riye e li gazouye. Ikhlass abitie monte desann lor sa perron-la et nou finn gayn enn sok kan nou finn aprann linn tombe linn mor. Il était aimé de tout le monde », raconte la tante.
Sarah, 51 ans, qui a été la baby-sitter d’Ikhlass depuis que ce dernier avait quatre mois, ne peut retenir ses larmes.
Elle le considérait comme son propre fils. « Ikhlass m’appelait mama. Il était un garçon très obéissant. C’est très dur pour moi et je pense que c’est encore plus dur pour ses parents », dit-elle d’une voix brisée par l’émotion.
L’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès du petit à une rupture du foie. L’enquête menée par le sergent Dussoye, est supervisée par l’inspectrice Ramkissoon.
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