Medical Council : les médecins appelés à élire un nouveau board

Les élections pour la désignation d’un nouveau board qui siègera au Medical Council sont prévues ce samedi 26 janvier.

Les médecins du public comme du privé seront appelés à élire 14 médecins généralistes et spécialistes (huit du public et six du privé) sur les 22 membres qui siègeront au board. Les autres sont cinq nominés qui ne sont pas dans la profession médicale désignés par le ministre de la Santé, un médecin représentant le ministère de tutelle, un représentant du State Law Office et un représentant du Bureau du Premier ministre.

À la veille des élections, prévues pour le samedi 26 janvier à la Phoenix State Secondary School, pour la constitution d’un nouveau board qui siègera au Medical Council, les tractations vont bon train.

D’un côté il y a ceux qui affirment que le board sortant n’a pas agi dans la transparence dans certaines situations. Selon eux, des médecins ont été sanctionnés « injustement » alors que d’autres n’ont pas été égratignés pour leurs manquements. « C’est une politique de deux poids deux mesures »,  s’insurge un médecin du privé et candidat à ces élections. D’autres affirment qu’il faut redorer le blason du Medical Council dont l’image a été ternie en raison de « son manque de transparence ». Un autre médecin du privé se demande comment est utilisé l’argent que contribuent les médecins pour leur enregistrement. Selon lui rien n’a été fait dans l’intérêt et la défense de la profession médicale et il n’y a pas eu suffisamment de sessions de formation.

Des arguments que le Dr Joseph Tadebois balaie d’un revers de la main en assurant qu’en trois ans beaucoup de choses ont été accomplies en dépit des conflits qui ont ponctué le mandat du board sortant depuis son installation. Membre du board du Medical Council il affirme que « la situation est au beau fixe ». Selon lui le board sortant est serein et n’a rien à se reprocher. Pour lui ces élections ne sont qu’un exercice où les médecins votent pour leurs représentants et où chacun vote pour le candidat qu’il veut. Il affirme que toutes les reproches faites à l’encontre du board sortant ne tiennent pas la route du fait qu’il fonctionne selon les directives du Medical Council Act. Le Dr Tadebois affirme qu’aucune magouille n’est possible.