Médecine préventive : un cabinet médical de prévention à Lallmatie

Mieux vaut prévenir que guérir dit l’adage. C’est la devise adoptée par Sanma Health Care Practice à Lallmatie. Ce cabinet médical privé propose une approche holistique à ses patients en leur proposant une panoplie de services.

La Sanma Health Care Practice (SHCP) est une initiative de Surendrakumar Conhye. Après avoir passé de longues années en Grande-Bretagne, il a décidé de proposer ce service de santé préventive et de suivi médical aux Mauriciens. Selon lui, grâce aux services offerts, bien de maux peuvent être évités.

« De nombreux Mauriciens attendent d’être malades pour consulter un médecin. Entre-temps la maladie peut s’aggraver et prendre plus de temps pour guérir », explique-t-il. Et avant l’introduction de ce système de santé à Maurice, il l’a déjà expérimenté en Grande-Bretagne. Cela à travers le National Health Service. En sus d’être détenteur d’un LLB de Londres, il est également un Health Care Assistant principalement dans la santé mentale.

Selon le promoteur de la SHCP, ce système vient combler un vide. Il estime que les médecins à cause du nombre de patients qu’ils reçoivent ne peuvent pas accorder beaucoup de temps à chaque patient. « Nous recevons les patients sur rendez-vous et la consultation peut durer une heure », dit Surendrakumar Conhye.

Pendant ce temps le patient peut parler de tous ses problèmes de santé qu’il soit physique ou mental. Ce service est accompagné d’un suivi médical mensuel, ce qui permet de faire des dépistages précoces, car l’état général du patient est pris en considération.

Et qui dit prévention dit aussi éducation. C’est ce que souhaite faire également la SHCP. Cela afin de sensibiliser les patients sur l’importance de ne pas attendre d’être malade pour se faire ausculter. « Sanma est un centre de prévention où des médecins sont là pour assurer la consultation. Les examens proposés comprennent le test de diabète et prise de tension artérielle. Un électrocardiogramme (ECG) est aussi proposé si cela s’avère nécessaire », ajoute le directeur du centre de santé.

À travers l’éducation des patients, la SHCP s’assure que chaque patient suit son traitement convenablement, c’est-à-dire à l’heure qu’il faut et selon le dosage requis. Pour le directeur du centre, si un malade doit attendre plusieurs mois avant d’être vu par un médecin dans le service public, il peut y avoir une détérioration de sa maladie. Dans le cas du diabète, par exemple, certains organes peuvent être affectés entre-temps surtout si le malade n’a pas respecté sa prescription. « Il peut y avoir un surdosage de médicaments et cela peut engendrer des problèmes rénaux, etc. », dit-il.

L’idéal selon lui c’est que toute la population puisse être éduquée sur l’importance de la prévention des maladies. « Il y aurait moins de personnes malades », poursuit-il. Il fait observer qu’une maladie dépistée tôt a de plus grandes chances de guérison qu’une maladie arrivée à un stade avancé.

Selon lui, à travers le programme d’éducation et de sensibilisation de la SCHP, les patients vont mieux se prendre en charge. Avec la fiche santé qu’il reçoit, chaque patient est au courant de son état de santé et de l’historique de ses visites.

La SCHP dispose d’une équipe de quatre médecins généralistes. Surendrakumar Conhye espère ouvrir d’autres cabinets médicaux du même genre dans d’autres régions de l’île. Il attend le feu vert des autorités.