Me Raouf Gulbul a appelé la Financial Crimes Commission (FCC) à déposer une accusation formelle contre son client, le surintendant de police (SP) Ashik Jagai, « dans les plus brefs délais ». L’avocat a également plaidé pour qu’un « early trial » soit accordé.
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C’était lors de la comparution du haut gradé, ce mardi 30 septembre, devant le tribunal de Port-Louis dans le cadre de sa motion de remise en liberté conditionnelle.
« C’est quelque chose qui peut se faire dans un mois », a déclaré Me Gulbul à la presse. Il a insisté sur la nécessité de déposer le « main case » afin de déterminer si son client est innocent ou coupable.
Concernant les conditions imposées par la cour, il a affirmé respecter la décision : « Il y a des conditions très strictes. Il est présumé innocent. Regardons l’affaire dans le fond. Nous aurons également l’occasion de contre-interroger les témoins. »
La liberté conditionnelle a été accordée au SP Jagai ce mardi, après que la FCC a levé ses objections. Il devra verser une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 100 000.
Parmi les conditions imposées : un couvre-feu de 18 h à 6 h, l’obligation de se présenter trois fois par jour au poste de police le plus proche, et de rendre compte de ses activités quotidiennes. Il lui est interdit de contacter ou d’interférer avec des témoins.
Le SP Jagai ne peut quitter la région de Vallée-des-Prêtres, sauf pour se rendre à la FCC, à la police, à la cour ou à des séances de prière à Cassis. En cas d’urgence, il devra en informer les autorités au préalable.
Déjà visé par trois accusations provisoires de « public official using his office for gratification » dans le cadre de l’affaire Reward Money, Ashik Jagai est soupçonné d’avoir tenté d’influencer et de menacer un témoin dans l’enquête visant son fils, Allysaheb Jagai, arrêté pour un présumé blanchiment d’argent.

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