Le nouveau président du Bar Council a fait de son cheval de bataille la grande réunification des membres du barreau. Me Hervé Duval Jr, Senior Counsel, se pose en rassembleur et veut comprendre le désintéressement de certains membres aux activités du Bar Council.
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Pensez-vous qu’il y ait un clivage entre le Bar Council est les avocats ?
Je constate qu’à peine 20 % des membres ont voté lors de ce scrutin. C’est regrettable. Le grand défi du Bar Council est d’obtenir la participation de tous ses membres. Je ne sais pas ce qui explique cela, mais nous nous sommes promis de comprendre et de consulter ceux qui ne se sentent pas concernés par les activités du Bar Council.
Sentez-vous une certaine ingérence de la politique dans la profession légale au point de créer des frictions entre les membres du barreau?
La chose la plus importante pour l’avocat, c’est son indépen-dance. Il est évident que certains de nos membres ont des affinités politiques. Quand il y a des clashes entre eux, cela n’a rien à voir avec l’ingérence politique. Chacun sait ce qu’il doit faire en tant qu’avocat.
Comment réagissez-vous face aux allégations qui ont visé des membres du barreau devant la commission d’enquête sur la drogue ?
En tant que membre du barreau, cela me chagrine et m’interpelle quand je vois des raccourcis et des amalgames lorsqu’on évoque les relations entre les avocats et les trafiquants ou les présumés trafiquants de drogue. L’avocat est appelé à défendre les accusés.
Il joue un rôle bien défini dans un système pénal, dont le but est de déterminer la culpabilité ou l’innocence d’une personne. Je ne suis nullement choqué que des avocats défendent des trafiquants ou des présumés trafiquants, car la loi exige qu’ils aient droit à une défense. Par contre, lorsqu’il y a des allégations de complicité, ça m’interpelle.
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