L’Attorney General Gavin Glover réagit à la demande des quatre experts indépendants en matière de droits de l’homme nommés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unis. Dans un communiqué de presse, les experts ont demandé que « la ratification de l’accord soit suspendue et qu’un nouvel accord soit négocié qui garantisse pleinement les droits du peuple chagossien… »
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« Nous ne sommes pas d’accord avec l’opinion de ces rapporteurs. Maurice s’opposera à toute vision qui voudrait diviser notre peuple et nier la pleine citoyenneté de nos frères et sœurs chagossiens et leurs droits en tant que Mauriciens », affirme Me Gavin Glover.
Il fait ressortir que ces experts de l’ONU sont des volontaires indépendants qui « ne parlent pas au nom de l’ONU ni du Conseil. Cette opinion qu’ils ont émise est fondée sur une conception que nous disons erronée, que les Chagossiens seraient un peuple autochtone et distinct de nous, Mauriciens. Or ce n’est pas le cas. »
L’Attorney General soutient que la Cour Internationale de Justice (CIJ) a reconnu que l’Archipel des Chagos fait partie intégrante du territoire mauricien et « que sa séparation en 1965 était une atteinte aux droits du peuple mauricien ». « Le droit de retour appartient donc aux Chagossiens en tant que citoyens mauriciens à part entière. Le traité a donc été négocié par leur gouvernement, le gouvernement mauricien, en leur nom », indique-t-il.

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