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Me Domingue : « Nous vivons dans un État policier »

La recommandation du Directeur des poursuites publiques (DPP) au Commissaire de police (CP) de ne pas avoir recours aux charges provisoires dans tous les cas et de consulter son bureau au préalable a été au centre des débats lors de l’émission au Cœur de l’info, sur Radio Plus, vendredi.

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Interrogé par Nawaz Noorbux sur la question, Me Antoine Domingue, Senior Counsel et ancien président du Bar Council, n’a pas caché sa satisfaction concernant cette prise de position du DPP face à ce qu’il considère comme une tendance prise par la police de loger des accusations provisoires contre des personnes pour « Perverting the course of justice ». 

Pour le Senior Counsel, il fallait mettre un frein à cela. « Au cas contraire, nous n’aurions plus été en mesure de faire des réflexions et de donner notre opinion librement. La population aurait vécu dans un environnement de frayeur », estime-t-il. Ce qui l’amène à dire qu’il faut revoir le système de « charge provisoire ». « Il faut consulter le DPP au préalable, c’est tout. Surtout que l’impression dégagée est que les personnes concernées sont essentiellement des opposants politiques du régime actuel », décrie-t-il. 

Pour Me Domingue, le PHQ Special Striking Team de l’ASP Ashik Jagai ne peut à la fois porter plainte, faire des arrestations et mener l’enquête et tout ceci, avec la bénédiction du Commissaire de police, Anil Kumar Dip. « Maintenant, le Premier ministre vient dire qu’il va en parler [de cette affaire] avec le CP. Ou pa fini tir ou konklizion. Nou dan enn leta polisie, se tou », dit-il.
 

 

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