Me Bissessur : «Si la prison n'a pas réussi à me briser, rien ne le pourra»

Akil Bissessur a salué la décision de la magistrate de la Cour de Bambous de radier l'accusation de trafic de drogue qui pesait sur lui ce mardi 28 mars.  L'homme de loi s'est dit soulagé de ce dénouement, mais n'a pas mâché ses mots contre ses détracteurs, mentionnant notamment un certain « M. Radar ».

« Je n'ai pas fait de lignes blanches dans des ‘rave parties’, je n'attendrai pas les prochaines élections pour lui montrer que la roue tourne », a-t-il déclaré.

 « On a cherché à ruiner ma réputation et à mettre fin à ma carrière d'avocat. ‘Mo pann vine avoka par linpost’ », a-t-il ajouté. L’homme de loi, a déploré que ses contrats offshore aient été résiliés à la suite de son arrestation et les 18 jours qu’il a passés en détention.

Quant à sa compagne, Doomila Moheeputh, elle est en attente d’une décision du Bureau du Directeur des Poursuites Publiques. Elle devra à nouveau comparaître devant le tribunal de Bambous le 19 avril.

Akil Bissessur et sa compagne avaient été arrêtés le 19 août 2021 lors d'une perquisition menée par la Special Striking Team (SST) au domicile de la femme à Palma, où le couple se trouvait. Au total, 53 grammes de drogue synthétique d'une valeur marchande de Rs 260 000 ont été trouvés sur place.

Une accusation provisoire de trafic de drogue (« Drug Dealing - Possession of Dangerous Drugs for the purpose of Distribution ») avait été retenue contre eux.