Economie

Mauvais temps : davantage d’absents dans la fonction publique que dans le privé

Entre 19 % et 21 % des fonctionnaires étaient absents durant les deux premiers jours de la semaine avec le passage de la tempête Carlos. Selon le ministre de la Fonction publique Eddy Boissézon, cela n’a nullement perturbé le travail. Dans le privé, en revanche, ils étaient plus nombreux à être fidèles au poste, avec un taux d’absentéisme de 3 % à 4 %.

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Au début de cette semaine marquée par le passage de la tempête Carlos, le taux d’absentéisme dans le secteur privé se situait entre 3 % et 4 %. Dans la fonction publique, il était de 19 % à 21 %.

Des chiffres qui sont loin d’être alarmants, selon le nouveau ministre de la Fonction publique Eddy Boissézon. « Le lundi 6 février, nous avons enregistré un taux de présence de 81 % alors que le mardi 7 février, 79 % des fonctionnaires étaient fidèles au poste », explique-t-il.

Les absences, dit-il, n’ont pas perturbé le bon déroulement des opérations. « C’était business as usual. D’ailleurs, le travail se fait dans divers départements de la fonction publique affichant un taux de présence de 65 %. » Le ministre précise que le taux enregistré dans certains ministères, tels que celui de la Santé et de la Défense, était élevé.

Avec la fête de Cavadee célébrée en ce jeudi 9 février, les salariés ne seront-ils pas nombreux à faire le pont ce vendredi afin de profiter d’un long week-end ? Eddy Boissézon pense que le taux d’absentéisme ne sera pas conséquent, mais il concède qu’il est difficile de prévoir le nombre d’absents.

Pour Pradeep Dursun, Chief Executive Officer de Business Mauritius, tout est une question d’organisation. « La plupart des employeurs ont anticipé le fait qu’il y aura sans doute des absents. Ils ont donc déjà pris des dispositions pour assurer le bon déroulement du travail », explique-t-il.

Il tient d’ailleurs à faire ressortir que seulement 3 % à 4 % des employés étaient absents durant les deux premiers jours de la semaine. « Il s’agissait principalement de ceux ayant des obligations parentales. Avec la fermeture des classes, ils n’avaient d’autre choix que de rester à la maison pour surveiller les enfants », souligne Pradeep Dursun. Cependant, dit-il, cela n’a pas eu d’impact majeur sur les activités.

 

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