Les films sortis, vendredi dernier, n'ont pas pu créer l'impact voulu au box-office. Les recettes ont été très basses. Cependant, on attendait plus avec « Helicopter Eela », le film avec Kajol au premier plan.
Le titre du film est un peu déroutant, même si le parent hélicoptère est un terme courant. Le parent hélicoptère est décrit comme une personne qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour prévenir les possibles dangers et les difficultés. Il a tendance à être sur-protecteur. Même s’il le fait pour le bien de son enfant, ce comportement peut nuire à l’autonomie et à la confiance d’un tout petit.
Certains parents veulent à tout prix éviter que leur tout-petit se blesse ou qu’il vive des émotions difficiles. D’autres surprotègent leur enfant pour calmer leur propre anxiété. Le désir de performance peut aussi pousser des parents à agir ainsi. Ils veulent être le meilleur possible dans leur rôle de parent ou ils veulent empêcher leur enfant de faire des erreurs. Or, cette situation peut être une source de conflits entre le parent et l'enfant. Ce dernier se sentant 'espionné' tout le temps. Helicopter Eela de Pradeep Sarkar explore ce sujet. Eela Raitodkar (Kajol) est une aspirante chanteuse qui aime le compositeur de chanson Arun (Tota Roy Choudhury). Elle a une occasion en or à faire ses débuts comme chanteuse et actrice pour une chanson pop. Or, le projet est capoté quand le réalisateur Mahesh Bhatt reçoit des menaces de la mafia. Eela épouse Arun. Leur fils, Vivaan, est né peu après. Un jour, Arun apprend qu'un de ses parents est décédé. Eela fait une remarque que les hommes dans la famille d'Arun meurent tous avant la quarantaine. Cette remarque effraie Arun qui réalise que sa fin est près. Il décide d'abandonner Eela, Vivaan et sa mère (Kamini Khanna). Eela est obligée de mettre fin à ses aspirations pour s'occuper seule de Vivaan.
Vingt ans après, Vivaan (Riddhi Sen) fréquente le collège. Eela est toujours très sur-protectrice de son fils. Vivaan se sent suffoqué et il conseille à Eela de poursuivre sa carrière de musique ou de compléter son éducation supérieure pour qu'elle soit prise ailleurs et qu’elle puisse laisser le jeune homme respirer la liberté. Eela décide de compléter ses études et choisit le collège de Vivaan. Elle parvient à avoir une admission dans la même classe que Vivaan. Même si le thème du film est très intéressant, le film n'est pas convaincant avec un script écrit à la légère. La mise en scène de Pradeep Sarkar est très faible. Le film n'a rapporté que Rs 28,5 millions pour le premier week-end.
« FryDay » : Aucune chance de réussir
Rajiv Chhabra (Varun Sharma) travaille comme salesman dans une compagnie de purificateur d'eau, Pavitra Paani Purifier. Il n’a pas pu atteindre ses objectifs, alors que son collègue Sameer (Meghvrat Singh) est un surdoué. Son patron lui lance un ultimatum - il doit vendre au moins un appareil au plus tard vendredi. Au cas contraire, il perdrait son boulot.
Rajiv rencontre Manchanda (Sanjay Mishra), un 'motivational talker' qui l’inspire et il l'informe qu’il va installer un purificateur d'eau à la résidence d’un travailleur d’une NGO, Bela (Prabhleen Sandhu). Bela est mariée à Gagan Kapoor (Govinda), acteur de théâtre. Bela est si prise par ses travaux sociaux qu’elle commence à ignorer Gagan.
Esseulé, Gagan a une affaire avec Bindu (Digangana Suryavanshi), mariée à l’inspecteur Ranpal Dahiya (Rajesh Sharma). Bela doit se rendre à Shimla, vendredi. Gagan mijote un plan et invite Bindu à sa maison. De l’autre côté, Bela invite Rajiv dans sa maison pour l’installation d’un purificateur d'eau, le même jour. Vendredi matin, Bela se rend à Shimla et peu après Bindu débarque chez elle. Cependant, leur idée de passer du bon temps ensemble a été de courte durée car Rajiv y arrive.
Govinda est au top niveau. Varun Sharma donne la réplique. Le film est très divertissant, mais les cinéphiles ont évité les salles.
« Jalebi » une déception
Vishesh Films, la maison de production de Mukesh et Mahesh Bhatt, passe par une mauvaise phase de son existence avec des échecs à la pelle. Aucun de leurs films, n’a été un succès après Aashqui 2 (2013). Même le nombre de films tournés sous cette bannière a grandement réduit. Leur dernier film a été Begum Jaan (2017). Contrairement à leurs films d’horreurs et érotiques, Jalebi est une comédie romantique.
Ayesha Pradhan (Rhea Chakraborty) est une fille dépressive. Elle a écrit un bestseller, mais son passé la trouble à tel point qu’elle n’arrive pas à se concentrer à la rédaction de son prochain roman. Lors du trajet Mumbai-Delhi, elle fait la connaissance d’Anu (Digangana Suryavanshi) et de sa fille, Pulti (Aanya Dureja).
Au cours de leur conversation, Ayesha a un choc en apprenant que le mari d’Anu n’est autre que son ex-mari, Dev Mathur (Varun Mitra). L’histoire retourne dans le passé. Sept à huit ans de cela, Dev était guide touristique à Purani Dilli. Il était fier de ses racines, de sa ville et de sa maison, connue comme Netaji Ki Haveli. Ayesha était tombée amoureuse de lui, lors d’une visite guidée par Dev. Après le mariage, il y a eu des fissures dans leur relation.
Le train s’arrête à la gare de Bhusawal. Dev monte à bord pour faire une surprise à Anu. C’est une confrontation inattendue entre les anciens amoureux - Dev et Ayesha. Tout comme Begum Jaan, Jalebi est un remake d’un film en bengali, Praktan [2016], de Nandita Roy et Shiboprosad Mukherjee avec Prosenjit Chatterjee et Rituparna Sengupta.
Le film est une déception.
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