D’ici l’année prochaine, la Mauritius Ports Authority (MPA) subira sa plus grosse phase de restructuration de son histoire. Celle-ci pourrait être marquée par une scission de l’autorité en deux. Une partie se concentrerait sur la régulation et la gestion des affaires portuaires. L’autre prendrait en main l’aspect commercial et le développement.
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Cette profonde restructuration englobera la suppression de 350 emplois, comme indiqué par des tracts ayant circulé durant la semaine. Cette information a été vite démentie par une source officielle de la MPA. « Aucun plan de licenciement de 350 employés n’est prévu », a-t-on indiqué. Par contre, une importante mutation est au programme. Toutefois, les détails restent encore à être peaufinés au niveau de l’organisme et à être avalisés par le gouvernement.
Réformer le port. Telle est la mission de Sanjeev Ghurburrun, nommé Senior Adviser au Bureau du Premier ministre en 2020 et président de la MPA en mai dernier. Cette tâche concerne non seulement la MPA, mais aussi la Cargo Handling Corporation, entre autres. L’objectif est que la MPA agisse en tant qu’instance régulatrice. Tout l’aspect marketing, vente des services proposés dans le port, recherche et développement pourraient alors être confiés à des entités inédites, placés sous un autre pôle. Une scission qui permettra d’accélérer par exemple les procédures d’appel d’offres. Avec l’inauguration du nouveau Cruise Terminal en mars 2022, un marketing sera indispensable pour intéresser davantage les bateaux de croisière à mouiller l’ancre à Port-Louis.
La MPA compte également 800 arpents de terres autour du port qu’elle souhaite commercialiser, c’est-à-dire louer ou développer. Cette tâche serait alors confiée à une de ses compagnies. Idem pour le Petroleum hub, le port de pêche et le terminal à conteneurs.
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