Seize candidats, se préparant au « Medical Examination for Seafarers », se sont inscrits à une formation assurée par la Mauritius Maritime Training Academy.
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Les cours devaient débuter le 17 octobre. Or, en arrivant en classe à 9 heures ce jour-là, les étudiants affirment qu’il n’y avait aucun « lecturer ». Le ministère de la Pêche parle, lui, d’un malentendu au niveau des horaires.
Salikhan Mayakhan, 22 ans, ambitionne de travailler à bord des navires de croisière. Pour cela, il s’est inscrit à des cours prodigués par la Mauritius Maritime Training Academy (MMTA) sous l’égide du ministère de la Pêche. La semaine dernière, il a reçu un appel lui annonçant que les cours démarraient le lundi 17 octobre.
Au jour convenu, avec 15 autres candidats, il était en classe pour se préparer au Medical Examination of Seafarers. La durée de cette formation est de trois semaines. Les candidats ont attendu toute la journée mais aucun maître de conférences ne s’est présenté. Idem le lendemain. La veille, alors qu’ils attendaient que les cours ne commencent, un préposé de l’institut avait perçu la somme de Rs 2 000 de chacun des 16 candidats.
Salikhan Mayakhan relate que lundi, à 11 h 30, ne voyant aucun formateur se présenter, il est allé voir le directeur de l’institut, le Dr Babooa. « Patientez encore un peu, j’essaie d’avoir un lecturer pour vous. Il devrait arriver d’un instant à l’autre », lui a-t-il répondu. « Puis le responsable est parti, il est demeuré introuvable et injoignable pour le reste de la journée », souligne Salikhan Mayakhan.
Finalement, une personne a suggéré aux candidats de parlementer avec le capitaine Moorghen qui animait des cours dans une autre classe. « Le capitaine nous a confié qu’il n’était pas responsable du cours. Il a ajouté qu’il ne pouvait rien faire pour nous. Il a ajouté : ‘C’est à la personne qui a pris l’initiative d’offrir ce cours d’en répondre. Nos cours sont différents de ce que proposait le capitaine’ », indique Salikhan Mayakhan.
Enquête interne
Les candidats ne savaient plus quoi faire : fallait-il rester ? Ou devaient-ils s’en aller pour revenir le lendemain ? « J’habite Mahébourg. Cela vaut-il la peine de dépenser autant d’argent dans le transport en commun pour gagner Pointe-aux-Sables ? » se demandait alors notre interlocuteur. « Personne ne pouvait prendre de décision. Le capitaine Moorghen m’a alors proposé de rédiger une lettre qu’il remettrait lui-même au ministère de la Pêche », a déclaré Salikhan Mayakhan.
Mardi, tous les 16 candidats étaient présents. à 9 heures, toujours aucun maître de conférences en vue. « Je suis allé consulter le directeur. Il m’a dit : ‘Accordez-moi quelques minutes, je vous envoie quelqu’un.’ Comme, il y avait un lecturer qui animait une autre classe, le directeur a fait des arrangements pour que deux classes soient réunies en une seule », explique le jeune homme.
Informé de la situation, le ministère de la Pêche nous a déclaré que d’après les renseignements obtenus de la MMTA, « il y a eu un malentendu à propos de l’horaire des cours. Les élèves sont arrivés à 9 heures alors que les cours étaient programmés pour 13 heures. Quand le lecturer est arrivé à 13 heures, il n’y avait personne dans la salle ».
Le ministère affirme avoir écouté la version des deux parties. Les élèves ayant donné une autre version des faits, il a décidé d’ouvrir une enquête interne pour déterminer qui est responsable de cet imbroglio qui ne fait pas honneur à l’image du centre de formation.
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