La Mauritius Investment Corporation Ltd (MIC) au centre des sujets débattus lors de la rencontre de l'opposition ce lundi 26 octobre, à l'hôtel Hennessy Park à Ébène. En conférence de presse après cette rencontre, Navin Ramgoolam, leader du Parti travailliste (PTR) dit exiger « la transparence totale » autour de la MIC car il s’agit d’argent public. Et ce dernier de préciser qu'il n’est pas acceptable que Rs 80 milliards soit « donnés dans l’opacité totale ».
Publicité
Navin Ramgoolam a déclaré que « ena dimoun ki bizin bann koud me » mais qu’il y a également des « canards boiteux » qui étaient en difficulté avant la pandémie de la Covid-19, « pe rod servi sa kass la pou bann konpani kip a viab…pou sey donn zot kas … ».
« Se larzan piblik », dixit Paul Bérenger
Ce qui est totalement inacceptable, affirme-t-il. Le leader des rouges a soutenu qu’il y a des compagnies qui développent de nouveaux projets, qui pourraient bénéficier de cet argent.
Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) s'accorde avec le leader du PTR à l'effet qu'il faille une transparence totale à ce sujet. Paul Bérenger insiste lui aussi sur le fait que « se larzan piblik » et qu’il faut surtout suivre toutes les procédures.
« Insister pour que la MIC soit redevable envers le Parlement »
Xavier-Luc Duval, du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), renchérit : « Nous devons insister pour que la MIC soit redevable envers le Parlement », ce, afin de « connaître toute la vérité ». Tout en concédant qu’il y a des entreprises qui méritent cet argent, il fait écho à Navin Ramgoolam en affirmant qu’inversement il y a des « canards boiteux qui profitent de la situation ».
Le leader des bleus a évoqué des projets immobiliers de certaines personnes « qui sont très proches du MSM », et qui ont déposé leur application à la MIC.
« Cette opacité représente un potentiel énorme d’abus et de corruption », dit-il.
Rencontre des parlementaires de l’opposition
Une rencontre des parlementaires de l’opposition est prévue ce vendredi 30 octobre. Une demande a ainsi été faite en ce sens, précise le leader de l’opposition. Arvin Boolell a répété que « les parlementaires ont un droit au Parlement », « mo atan ki sa drwa la… le président de l’assemblée ki li onor obligasion… »
En ce qui concerne la MIC, la transparence doit être de rigueur, selon lui.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !