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Mauritius Finance: les suggestions des internautes

La démarche du ministère des Finances démarque d’emblée avec l’initiative mauritiusfinance.com, qui est devenue très populaire en quelques semaines depuis son lancement. Le site se distingue en laissant les contributeurs s’exprimer librement en publiant les critiques, des propositions sérieuses et des coups de gueule. Un résumé de quelques suggestions est présenté ici pour les secteurs des Petites et moyennes entreprises (PME), des financements et de l’emploi.

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Chiffre d’affaires moins de Rs 6 m

Un petit entrepreneur, qui n’est pas assujetti à la TVA, souhaite pouvoir vendre ses produits en grandes surfaces sans que ces produits soient ainsi taxés. Actuellement, un fabricant de produits alimentaire, par exemple, dont le chiffre d’affaires est moins de Rs 6 millions n’est pas enregistré. Cependant, quand il écoule ses produits en supermarchés, ils sont taxés et donc moins compétitifs que les produits importés. En étant exempté, ses produits seront plus accessibles et compétitifs sur le marché local que ceux importés.

Dans ce même registre, il est demandé à l’État d’imposer aux nouveaux complexes commerciaux de réserver un coin dédié aux PME locales enregistrées à des tarifs concessionnels pour la location.

Le gouvernement est aussi appelé à mettre en place des programmes et initiatives afin d’assurer un environnement juridique, fiscal, social, et administratif favorable aux PME.

Elles devront avoir accès à des mesures de base tels que le financement des prestations de conseil, allégement de la fiscalité, accès au foncier, entre autres, afin de réduire le poids de l’économie informelle et améliorer la compétitivité des PME.

La création d’un label de qualité, type SME Mauritius, est aussi proposée afin que les PME puissent affermir leur crédibilité vis-à-vis des clients, des fournisseurs, des banques, entre autres.

Les PME ayant un chiffre d’affaires de moins de Rs 500 000 devraient bénéficier d’une exemption d’impôt sur le revenu. En réalité, ce seuil de chiffre d’affaires indique souvent de minces profits, parfois des pertes. Ce ne sera donc pas un manque à gagner significatif pour l’État mais, en même temps, il peut aider de nouvelles pousses dans leurs premières années d’opération.

Dans la même lignée, on demande une exemption de la soumission de bilan annuel au bureau de l’impôt et au Registrar pour les trois premières années.

« L’État doit mettre en place une fiscalité adaptée à la PME et aussi permettre aux Petites et moyennes entreprises de détenir des bilans réels et bancables. Ainsi, les financements tant décriés par les petites entreprises pour leur inaccessibilité deviendront possibles », souligne un contributeur.

La SMEDA doit accorder des subventions aux PME qui souhaitent participer à des foires ou salons tenus à Maurice et non seulement aux activités de promotions à l’étranger. Des remboursements seront bienvenus pour la participation de ces entreprises dans des événements tels qu’Infotech, ICT Expo, ITEX, entre autres.

Financements

Au niveau des financements des projets, voire des ‘start-ups’, il est suggéré de mettre en place les structures appropriées pour favoriser les plate-formes de financement communautaire. Les jeunes entrepreneurs mauriciens pourront accéder à des financements spécialisés de façon concurrentielle. L’encadrement pourra stipuler des dispositifs pour leur propre outil de notation de crédit et de vérifications diligentes des investisseurs. Ce type d’entrepreneuriat améliore la résilience de l’écosystème en réduisant les risques sur la source des fonds et garantissant davantage l’aboutissement d’un projet solide.

Les fonds des entreprises dédiés à leur responsabilité sociale pourront aussi participer à ce genre de financement communautaire. Dans le même ordre d’idées, le secteur privé peut aussi constituer des fonds participatifs afin d’aider les jeunes entrepreneurs. Le Budget pourra contribuer en élaborant le cadre légal de ce type de soutien afin de donner l’assurance à ceux intéressés, notamment le capital privé, des fonds de placements, des investisseurs providentiels à Maurice et ailleurs.

Emploi

Au niveau de l’emploi des jeunes, il est proposé de stopper avec la pratique d’embaucher les retraités sur une base contractuelle. Ces derniers seraient plutôt invités à être des consultants pour former les jeunes afin qu’ils puissent être performants dans les meilleurs délais.

Des incitations sont aussi proposées pour que les jeunes optent davantage pour des domaines où il y a un manque d’intérêt. On peut ainsi leur proposer des bourses ou des allocations additionnelles.

Il faut également encourager le secteur privé à mettre en place un environnement plus propice pour l’embauche des jeunes, qui sont souvent conquis pas les avantages de la Fonction publique. Le secteur privé doit proposer des plans de carrière incluant des possibilités de promotion et primes aux jeunes.

 

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