À partir de ce vendredi 1er juillet 2022, en sus de l’abolition du port obligatoire du masque, les touristes ne seront plus contraints de se soumettre à un test antigénique. Jusqu’à présent, ils devaient en subir un dès leur arrivée à l’hôtel.
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Mais ce ne sera plus le cas, qu’ils soient vaccinés contre la COVID-19 ou pas. « Même si un touriste n’est pas vacciné, il pourra séjourner dans un hôtel », indique Arvind Bundhun, directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority.
Le même protocole s’appliquera aux Mauriciens qui souhaitent séjourner à l’hôtel. Avant que la nouvelle au sujet de l’abolition du passe vaccinal tombe, les hôteliers étaient encore dans le flou. Sydney Pierre, Chief Sales & Marketing Officer de Marriott Mauritius, expliquait qu’il y avait encore des détails à confirmer : « La carte vaccinale, par exemple, n’est plus obligatoire dans les restaurants. Est-ce qu’elle le sera pour accéder aux hôtels ? »
Comme les hôteliers n’avaient pas encore de directives de la part des autorités à ce sujet, certains avaient pris la décision de continuer à appliquer le protocole existant. À l’instar des établissements du groupe Mariott. « Ceux qui ne sont pas vaccinés devront présenter un test antigénique négatif », avait alors précisé Sydney Pierre.
Le son de cloche était le même du côté de RIU Hotels & Resorts. « En attendant une annonce des autorités, nous continuerons à appliquer le protocole existant », soutenait Géraldine Ithier Bajee, Regional Sales and Marketing Manager.
« Nous attendons aussi des précisions sur les conditions d’accueil des voyageurs par rapport à leur statut vaccinal et le traitement à accorder aux clients comme aux employés », avançait, pour sa part, Jocelyn Kwok, Chief Executive Officer de l’Association des hôteliers et restaurateurs de Maurice.
En cas de symptômes
Que faire si un touriste présente des symptômes de la COVID-19 ? Selon Arvind Bundhun, il pourra subir un test antigénique mais à ses propres frais. « Si le résultat est positif, il devra s’isoler dans sa chambre d’hôtel pour une durée de sept jours », précise-t-il.
MICE : redécollage d’un segment prometteur
Les hôteliers envisagent déjà de relancer le concept MICE (Meetings, Incentives, Conferences & Exhibitions ; NdlR). Pour Sydney Pierre, c’est un segment qui reprendra certainement. Selon Arvind Bundhun, avec une limite de 50 personnes, les hôtels ne pouvaient pas organiser des événements d’envergure. Il se réjouit que cela ait changé. « Certains ont déjà prévu la tenue de mariages et de conférences dans les mois à venir », dit-il.
Jocelyn Kwok fait ressortir qu’avec l’abolition des restrictions sur les rassemblements, le segment MICE pourra reprendre son souffle. « C’est un segment très prometteur dont on peut espérer une contribution intéressante à l’économie. »
Une hausse des arrivées touristiques espérée
« L’assouplissement du protocole devrait ouvrir de nouvelles perspectives. Cette mesure va vraiment booster les arrivées touristiques », se réjouit Sydney Pierre.
Shakeel Nundloll, directeur de l’hôtel Le Grand Bleu, est du même avis : « L’abolition du port obligatoire du masque et des tests antigéniques apporte une bouffée d’air frais au secteur. Les touristes seront plus motivés à venir dans une destination où ils peuvent respirer librement. »
Ce qu’espère surtout Jocelyn Kwok, c’est que la levée des restrictions incitera des compagnies aériennes à manifester leur intérêt à desservir Maurice. « Une connectivité aérienne pleinement rétablie est la condition sine qua non pour atteindre l’objectif du million de touristes pour 2022 », estime-t-il.
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