Louis Vivian Ecumoire, âgé de 52 ans, a perdu la vie après avoir été renversé par une fourgonnette alors qu’il était à bicyclette sur la route principale de Camp Garreau.
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Elle pleure toutes les larmes de son corps. Mary-Anne peine à accepter la disparition tragique de son frère, qui a péri dans un accident de la route dans la soirée du lundi 1er janvier à Camp Garreau, Flacq.
Louis Vivian Écumoire, 52 ans, habitant Camp-de-Masque, a été renversé par une fourgonnette alors qu’il circulait à bicyclette sur la route principale du village. Son décès a été constaté par les urgentistes du Samu, dépêchés sur les lieux avec les policiers de Flacq. L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal, a attribué le décès à des blessures multiples. Le conducteur de la fourgonnette a été arrêté et fait l’objet d’une enquête pour homicide involontaire.
Au domicile du défunt à Camp-de-Masque, la période festive du Nouvel an s’est transformée en deuil. Mary-Anne, la sœur du défunt, est accablée. « Mo pa ti atann mo frer pou kit mwa enn zour parey », pleure-t-elle. La femme dit ressentir un sentiment de désolation après que le drame s’est abattu sur les siens.
Mary-Anne explique que dans la soirée du 1er janvier, Vivian lui avait parlé au téléphone et lui avait demandé de lui envoyer un peu de nourriture. Elle confie que vers 21 heures lundi, son frère était à la maison et avait dit qu’il se rendait à Flacq. C’est lors de ce trajet à vélo qu’il a été mortellement percuté. Mary-Anne dit avoir été alertée de l’accident vers 5 heures du matin, mardi. « Mo gagn enn ‘call’ dir mwa mo frer finn fer aksidan finn desede », lâche-t-elle. Des proches se sont rendus à l’hôpital de Flacq pour procéder à l’identification du défunt. Mary-Anne soutient que Vivian avait subi de multiples blessures et c’était presque impossible de l’identifier. C’est grâce à ses vêtements que les proches ont pu confirmer son identité.
Mary-Anne raconte que la vie n’a pas fait de cadeau à son frère. Elle avance que le défunt a perdu une fille de 18 ans, il y a quelque temps, dans un accident de la route. « Tifi finn desede dan aksidan, zordi papa la si trouv lamor parey », se désole Mary-Anne. Cette dernière dit s’être occupée de Vivian depuis son jeune âge, après le décès de leur mère. « Mo mama ti ena sis zanfan, mo mem inn get sink-la, mo ti pli gran », relate Mary-Anne.
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