Le mariage est certainement le jour le plus important dans la vie d'un couple. Ce sont des moments qui laissent des souvenirs indélébiles. Mais, tout n’a pas été rose pour cette jeune Vacoassienne.
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Comme toutes les futures mariées, Harsha, 25 ans, voulait un mariage de rêve. Tout a été réglé comme du papier à musique. Elle a sollicité les services d’un décorateur de mariage pour que la salle où la cérémonie allait avoir lieu le 14 juillet dernier soit ornée de fleurs et d'autres objets décoratifs en ce jour mémorable. Ayant investi beaucoup de temps et d'énergie dans son projet, elle était loin de s'imaginer qu'elle allait vivre une expérience «cauchemardesque».
«Cela fait plus d’un an que j’avais pris contact avec le décorateur de mariage sur Facebook. Les photos qu’il avait postées sur la Toile me fascinaient. Nous nous sommes rencontrés pour discuter de mon projet. Il m’avait proposé un package exclusif comprenant le décor, le 'catering', entre autres, pour une somme de Rs 28 000», relate Harsha. La jeune femme a remis une somme de Rs 3 000 en guise d’à-valoir.
«Mon mariage était fixé pour le 14 juillet. Mais, à deux mois du Jour J, le décorateur ne répondait plus à mes appels. Il m'a posé un lapin en plusieurs occasions. A deux semaines du mariage, j'étais persuadée qu’il me menait en bateau. Il n'arrivait pas à honorer ses engagements. J'avais alors exigé un remboursement», raconte Harsha.
La jeune femme dit avoir même sollicité l’intervention de la police de Vacoas pour réclamer son argent. En vain.
« J’étais très déçue »
«J’ai dû chercher, en deux semaines, un autre décorateur de mariage et entamer des démarches pour le 'catering', entre autres. J’étais très déçue. Le mariage de rêve que je voulais organiser n’a finalement pas eu lieu. J’ai dû me contenter de ce qu’il y avait avec un gros pincement au cœur», regrette-t-elle.
«Fausses allégations»
Contacté au téléphone, le décorateur de mariage balaie d’un revers de main les allégations formulées à son encontre par la nouvelle mariée. «Faux !» rétorque-t-il.
«Il est vrai qu’elle a sollicité mes services, mais elle était toujours indécise par rapport au thème de décoration qu'il fallait choisir. De plus, il y a une clause dans le contrat qui stipule qu'au cas où, le/la futur(e) marié(e) annulerait le contrat, l'à-valoir n'est pas remboursé », explique-t-il.
«Cela fait trois ans que j’exerce ce métier. Je n’ai jamais rencontré un tel souci avec mes clients. J’avais même décidé de rembourser l'à-valoir, mais elle avait commencé à me menacer et poster des messages désobligeants à mon égard sur Facebook ; des messages qui ont terni mon image. Et, aujourd’hui, mon business est menacé», affirme le décorateur.
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