La plateforme de négociations électronique du Mauritius International Derivatives & Commodities Exchange (MINDEX) devrait occuper deux étages d’un nouveau bâtiment en construction au Rose Belle Business Park, espace gérée par Landscope (Mauritius) Limited. Où en sommes-nous neuf mois après l’annonce officielle dans le Budget 2016/2017?
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À l’Assemblée nationale, mardi 11 avril, le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth a fait le point sur ce dossier. À une interpellation de Rajesh Bhagwan, député du Mouvement militant mauricien, le Premier ministre a indiqué que le contrat pour les prestations de conseil sur ce projet sera octroyé prochainement.
Le choix de la firme fait suite à un appel international à proposition effectué par la Financial Services Promotion Agency le 6 janvier 2017. La firme aura pour responsabilité de conseiller le gouvernement sur la faisabilité d’une telle plateforme et de même que les modalités entourant sa mise à exécution. Dans le discours budgétaire, mention est faite d’un montant de Rs 50 millions alloué sous forme de capital de démarrage.
Le démarrage des activités de cette plateforme d’échanges sur les commodités rehausserait l’attrait de Maurice en tant que destination de choix tant pour sa juridiction reconnue et la diversité de produits financiers disponibles. Cette plateforme s’ajoutera à celles de la Bourse de Maurice. Sur le D’ailleurs, sur le marché officiel, on note la présence d’un nombre important de sociétés internationales qui y ont listé des actions, de la dette ou des parts dans des fonds d’investissements.
Sur le continent africain, c’est à Johannesbourg, qu’on retrouve une plateforme d’échanges pour les commodités telles que le charbon, l’or, le maïs et les métaux. Non seulement les investissements portent sur les négoces immédiats mais également sur des contrats à terme.
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