Marche pacifique en soutien à Yogita Babboo : «Un combat pour les femmes», affirme l’ancien DPP

« L’argent est certes important, mais nos valeurs les sont encore plus » : déclaration de Yogita Babboo. La présidente de l’Air Mauritius Cabin Crew Association d’Air Mauritius participait à une marche pacifique à Port-Louis ce mercredi matin, 2 août.

Yogita Babboo affirme que le but de cette marche est de réclamer sa réintégration en tant qu’employée de MK.

Également sur place, Me Satyajit Boolell, ancien Directeur des Poursuites Publiques et président d’honneur de l’ONG Dis-Moi, a insisté sur le besoin pour Air Mauritius « de mettre fin à ce genre de traitement ». « C’est un combat pour les femmes », affirme-t-il.

Plusieurs députés de l'opposition ont participé à cette marche pacifique, notamment les députés du MMM Karen Foo Kune, Joanna Bérenger et Reza Uteem, ainsi que des représentants du Parti Travailliste, dont Arvin Boolell, Patrice David et Mahen Gungaparsad.

Cette marche a débuté au centre social Marie Reine de la Paix et s'est terminée devant le Paille-en-Queue Court.

Yogita Baboo, présidente de l'Air Mauritius Cabin Crew Association, a été licenciée avec effet immédiat le lundi 10 juillet. Elle avait refusé de se soumettre à un comité disciplinaire institué par la direction de la compagnie aérienne nationale en réponse à ses récentes déclarations sur une radio privée.

De son côté, Air Mauritius, par le biais d’un communiqué, a maintenu avoir agi dans son bon droit en limogeant Yogita Babboo-Rama. La compagnie l’accuse de ne pas s’être présentée à un conseil disciplinaire suivant des propos tenus dans une émission radio. La direction assure qu’elle «respectera et coopérera avec toutes les procédures légales initiées ». Elle se dit prête à fournir toutes les informations supplémentaires demandées par l’autorité compétente. Elle rappelle que Yogita Babboo-Rama « a enfreint son contrat de travail lorsqu’elle a fait des déclarations diffamatoires, non fondées, erronées, trompeuses, inexactes et/ou incorrectes » à la radio. La direction précise que cela « a causé de graves préjudices à la réputation d’Air Mauritius