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Marche du 13 février : l’opposition réclamera le «départ du gouvernement Jugnauth »

La marche de l’opposition prévue le samedi 13 février à Port-Louis a été au menu d’une rencontre entre les leaders des partis de l’opposition ainsi que le regroupement des plateformes citoyennes, ce mardi 9 février, au Hennessy Park Hôtel à Ébène. A l’issue de cette réunion, ils ont animé une conférence de presse.  

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Le leader de l’opposition, Arvin Boolell a d’emblée indiqué que la marche citoyenne de samedi débutera à 14 h devant la municipalité de Port-Louis pour prendre fin devant l’Hôtel du Gouvernement.  

Il affirme que cette marche n’a pas seulement pour but de « faire reculer le régime Jugnauth mais aussi de réclamer le départ du gouvernement de Pravind Jugnauth ».

Le leader du Parti travailliste (Ptr) Navin Ramgoolam a abondé dans le même sens. L’ex-Premier ministre a souligné l’importance de la participation de la population à cette marche. Selon lui, le GM fait « beaucoup de tort » au pays. Il souhaite un rassemblement de tous les citoyens « ek drapo nasional, pa parti politik », indique-t-il. 

Navin Ramgoolam affirme que « l’heure est trop grave ‘pou ena division ant nou’ ».  Le leader des rouges a précisé que durant la marche de samedi, seuls Arvin Boolell et Bruneau Laurette prendront la parole « pou montre ki li pa enn zafer politik ».  

Navin Ramgoolam a aussi indiqué que les membres signeront une déclaration conjointe. « simp, ena sertin revandikasion, ena ki nounn deza dir dan nou manifest», explique-t-il. Un comité sera ensuite mis sur pied pour étudier tout cela, selon Navin Ramgoolam. 

« Une grande première »

Paul Bérenger, de son côté, parle d’une grande première. « Les leaders des partis de l’opposition ensemble avec les organisations citoyennes collaborent non seulement pour ce rassemblement et la marche mais on prend également l’engagement de mettre sur pied un comité pour dégager des grandes lignes d’un programme de changement fondamental pour île Maurice. C’est sans précédent », a déclaré le leader MMM.  
 
« Demisyon Nando Bodha » 

Le rassemblement de l’opposition a pour objectif principal de réclamer le départ de ce gouvernement, affirme Xavier Luc Duval. « ‘Nou trouve ki gouverman pe kumans grene ek demisyon Nando Bodha.’ On s’attend à d’autres démissions. ‘Mo pa trouve ki manier Ivan Collendavelloo kapav gard impe dignite ek res en-tan ki ‘backbencher’ de sa gouvernman-la », dit le leader du Parti Mauricien Social-Démocrate (PMSD).  

Aux yeux du leader des bleus, « le pays est en panne. Il y a un mal-vivre chez des Mauriciens ».  
Selon Xavier Luc Duval, ce rassemblement permettra aux leaders des partis de l’opposition de rencontrer de façon sincère des citoyens en général pour être à leur écoute afin d’élaborer un projet qui vise à combattre, voire détruire la corruption, protéger l’environnement, militer pour un développement économique inclusif entre autres.  

Pour sa part, le leader du Reform Party, Roshi Bhadain estime pour sa part, que le 13 février prochain, sera un jour « historique » pour le pays. « La-mem nou pe trouve ki se enn premyer, tou bann liders politik lor mem latab avek   tou bann reprezantan sitwayin, ena kamarad ki la, ena kamarad ki pa la ».  

Selon Roshi Bhadain, la population doit comprendre que « la situation dans le pays ne peut perdurer ». Il a évoqué les « raisons » pour lesquelles le gouvernement de Jugnauth doit partir. « Obligatwarman tou dimounn bizin desan pou sa gouvernman Jugnauth-la deor ». 

« Régime dictatorial et fasciste »

« On a signé un accord de principe avec l’opposition afin de changer ce système ‘pourri’ et révolutionner un nouveau à Maurice », a souligné de son côté Bruneau Laurette. Pour l’activiste social, l’heure est arrivée pour que les Mauriciens bénéficient du système et non en être les victimes.  

« Il ne faut pas oublier que pour changer ce système, il faut retirer ce gouvernement fasciste qui est à la tête du pays. ‘Nou konba zordi se pou nou zanfan demin.’ Une fois pour tous, il faut mettre ce régime dictatorial et fasciste hors de la carte politique », martèle Bruneau Laurette.  

La conférence de presse a été clôturée par la signature d’une déclaration conjointe entre les leaders de partis de l’opposition et des membres des organisations citoyennes.1111

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