Le contrôle des activités des marchands ambulants concerne tout le pays, a annoncé Anwar Husnoo, ministre des Collectivités locales.
« Il y aura aussi des opérations dans les autres collectivités locales. Le travail pour mettre de l’ordre au niveau des marchands ambulants ne se fait pas qu’à Port Louis, mais aussi dans les autres villes et villages », explique-t-il, au Défi Quotidien.
Si le relogement des marchands ambulants de Port-Louis a fait l’actualité ces dernières semaines, des opérations sont aussi en cours dans les autres collectivités régionales. « Nous avons déjà commencé le travail à cet effet et nous allons le poursuivre et même l’intensifier si besoin est », souligne le ministre de tutelle.
Parmi les localités qui sont concernées : Rose-Hill, Quatre-Bornes, Centre-de-Flacq, Mahébourg ou encore, dans une moindre mesure, Moka.
« Des mesures drastiques ont été prises pour Rose-Hill », explique-t-on au niveau du ministère des Administrations régionales. Des opérations inopinées sont menées pour empêcher de nouveaux marchands d’opérer dans la ville. Idem pour Quatre-Bornes où les autorités s’attaquent plus particulièrement aux marchands qui opèrent, désormais, à partir de véhicules. Il y a eu « une grande opération » à Centre-de-Flacq et à Mahébourg une partie des colporteurs que compte cet important village ont été interdits d’opérer.
« Il y a des collectivités locales qui prennent le problème avec sérieux et d’autres qui le font moins. Il faut avant tout de la volonté et une bonne collaboration de la police », souligne, pour sa part, Raj Appadu, le président du Front commun des commerçants. Ce dernier déplore aussi que certains marchands ont des véhicules qui leur permettent d’opérer dans des lieux à forte influence. « C’est là où les autorités doivent agir avec fermeté », souligne ce dernier.
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