La mairie de Port-Louis met les bouchées doubles. Cela, afin de remplir les étals vacants du Victoria Urban Terminal d’ici les fêtes de fin d’année. Plus d’une centaine de personnes ont exprimé leurs intérêts à louer les emplacements. Les demandes, fait-on comprendre, seront étudiées au cas par cas et les étals seront attribués d’ici fin novembre. Selon des renseignements, près de 300 emplacements sont vacants.
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Le loyer mensuel de Rs 4 000 que les marchands ambulants relogés doivent s’acquitter est la cause principale de la réticence. Ils arguent que le montant exigé par la mairie de Port-Louis est « trop élevé ». Les étals vides sont disponibles au 2e étage du Victoria Urban Terminal. Le ministère des Collectivités locales avance que la mairie de Port-Louis a lancé une expression d’intérêt afin de trouver des locataires.
Dans une déclaration, le lord-maire, Mahfooz Cadersaib, confirme qu’une centaine de personnes ont exprimé leurs intérêts pour les étals du Victoria Urban Terminal. « Nous allons étudier les demandes à partir de la semaine prochaine. Une fois cet exercice complété, nous allons procéder au tirage au sort, puis à l’attribution des étals », indique le lord-maire. Deux des conditions imposées sont : les demandeurs ne doivent pas être propriétaires d’étals gérés par les collectivités locales et ils ne doivent pas avoir un emploi fixe, entre autres.
Mahfooz Cadersaib affirme que le désistement des commerçants est en raison du loyer mensuel imposé par la mairie. « ‘Nounn fer Victoria Urban Terminal pou bann marsan. Me zot inn desiste’. Or, nous avons un engagement envers la Victoria Station Ltd. Nous devons remplir nos étals. Le montant mensuel de Rs 4 000 est raisonnable. Il y a eu une rencontre avec les représentants des commerçants avant que le montant du loyer ne soit imposé », rappelle le lord-maire. Mahfooz Cadersaib met en garde tout commerçant qui envisage de retourner dans les artères de la capitale durant et après la période festive.
« Nous ne permettrons à aucun marchand de travailler dans les artères de la capitale. Les officiers de la mairie seront sévères. Un jugement de la cour, interdisant à tout commerçant d’opérer dans un rayon de 500 mètres du marché central de Port-Louis, a d’ailleurs été émis dans le passé. Il y a une présence policière constante dans les artères de la capitale. Soit à la rue Desforges, Farquhar, La Reine et La Corderie, entre autres », termine le lord-maire.
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