Manque de place à l’hôpital Victoria : les admissions posent problème

Le manque de place est un problème à l’hôpital Victoria depuis assez longtemps. Cette situation perdure en dépit de l’aménagement de nouvelles salles. Le problème découlerait du nombre d’admissions et de la couverture médicale régionale de l’établissement qui est très importante.

Il est 9 heures le lundi 20 mars quand Caroline s’est pointée à l’hôpital en compagnie de son père. Le cas de ce dernier nécessitait une admission rapidement compte tenu de son état. Ce n’est que dans l’après-midi vers 14 heures que le malade a été admis en salle faute de lits disponibles. « Il est resté allongé sur une civière pendant tout ce temps alors qu’il avait des crises d’épilepsie », raconte Caroline.

Ce manque de place pour les admissions ne date pas d’hier selon les employés de l’hôpital. Le problème aurait toujours existé et parfois les patients doivent attendre pendant une journée avant d’être admis. Les patients qui, autrefois n’avaient pu avoir une  place à l’hôpital Victoria, étaient dirigés vers l’hôpital ENT à Vacoas ou même Jawaharlal-Nehru à Rose-Belle. Actuellement ce n’est plus le cas.

L’aménagement d’une salle temporaire devait contribuer à améliorer la situation, mais le problème perdure. Parmi les raisons qui sont évoquées pour expliquer cette situation, c’est le grand nombre d’admissions pendant la nuit.

Dans certains cas, ces derniers doivent attendre l’arrivée de leurs proches, à l’heure des visites dans l’après-midi, pour quitter l’hôpital. 

Cette situation ne manque pas de susciter la grogne des patients en attente d’une admission. De nouvelles salles ont été créées récemment, mais elles sont toutes occupées. 
Pour Caroline, pour son père l’attente a été un calvaire. « C’était long et pas évident pour lui ». Elle déplore cette situation, bien que son père ait  reçu tous les soins nécessaires.
Sollicité, le ministère de la Santé n’a pas été en mesure de nous fournir des explications par rapport à cette situation. Une source proche du dossier nous a expliqué que le ministère est dans l’attente d’un rapport sur ce problème.