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Manisha Dookhony : «J’aurais pu prendre une année sabbatique et faire des choses que j’aime…»

L’économiste qui intervient dans des émissions de radio, présidente de Mindex, présidente du conseil d’administration de The African Legal Support Facility et membre associé de MIoD, se dévoile aux lecteurs de Le Dimanche/L’Hebdo d’une manière différente. Entre les couchers de soleil qu’elle admire avec son fils et son penchant pour la bonne cuisine, vous saurez presque tout.

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Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ?
J’emporterais les besoins essentiels avec moi. D’ailleurs, cela me rappelle l’histoire de Robinson Crusoé et de son copain Vendredi. Donc, j’emporterais un ami (rires). Être toute seule ne m’inspire pas vraiment. Même si je pourrais trouver des noix de coco, j’aurais besoin de quoi pêcher, donc un harpon (heureusement, je sais pêcher). J’apprécie énormément cette activité que je pratique régulièrement les dimanches... Il me faudrait également un moyen de faire du feu, car c’est crucial au cas où je devrais envoyer des signaux pour qu’on vienne me chercher.

Si un génie vous offrait de réaliser trois vœux, quels seraient-ils ? 
Maintenant, on passe de Robinson Crusoé à Aladin (rires). L’un de mes souhaits serait de pouvoir réunir tous mes amis venant de l’étranger autour de moi, ne serait-ce que pour une soirée. Vous savez, j’ai des amis à travers le monde. Mon deuxième vœu serait, bien évidemment, la santé pour ma famille, mes amis et moi-même. Je déteste voir les personnes que j’aime souffrir. Et mon dernier vœu serait de pouvoir rester le plus longtemps possible avec mon fils de 5 ans. C’est vraiment mon vœu le plus cher.

Si vous pouviez retourner dans le passé, que changeriez-vous ? 
J’ai toujours vécu en suivant les concepts de Ronsard et de du Bellay (poètes français), c’est-à-dire, de vivre l’instant présent. C’est primordial. J’essaie de ne pas vivre de regret et d’apprécier tout ce que j’ai fait tout au long de ma vie. 

Toutefois, je dois vous avouer qu’en prenant connaissance, la semaine dernière, des résultats du HSC et des lauréats, je me suis dit que peut-être je n’aurais pas dû passer ces examens deux fois. La première année, j’avais obtenu des résultats qui ne me semblaient pas satisfaisants. Donc, si c’était à refaire, je ne le referais pas, car maintenant je réalise que c’était une véritable perte de temps, même si j’étais classée et que j’ai obtenu de très bons résultats. Je pense que cela n’a pas vraiment changé ma vie. J’aurais pu prendre une année sabbatique et faire des choses que j’aime, comme voyager, par exemple, plutôt que de réviser. Ce fut une année où je me suis ennuyée. Beaucoup de mes amis étaient déjà partis... Je partage cela, car je pense qu’il y a beaucoup de jeunes qui ne sont pas très satisfaits de leurs résultats. Je crois qu’il faut regarder vers l’avenir avec positivité.

Le meilleur moment de votre journée ? 
J’adore le coucher du soleil. J’habite l’Ouest et c’est le moment où je fais généralement ma pause. J’éteins mon ordinateur portable et je vais à la plage très souvent, accompagnée de mon fils. Il y a souvent ses copains qui viennent et d’autres personnes. C’est le meilleur moment de la journée. Je dois avoir des milliers de photos. Tous les jours, je m’émerveille et je me dis que j’ai de la chance de vivre sur une île comme Maurice et d’admirer tout cela. 

Si vous deviez changer une chose chez vous, une seule, quelle serait-elle ? 
J’aimerais pouvoir être moins désordonnée (rires). Je travaille beaucoup et parfois, c’est compliqué de mettre de l’ordre. J’aimerais avoir ce mode d’emploi (rires), pour faire comme ceux qui peuvent tout ranger impeccablement. 

Quel est votre chiffre porte-bonheur ? 
C’est le 6. Mon anniversaire, c’est le 24 et 2 + 4 = 6. Je ne sais pas si ce chiffre me porte vraiment bonheur, mais je continue à y croire (rires).

Que faites-vous pendant votre temps libre ? 
J’aime beaucoup cuisiner. C’est quelque chose de très relaxant. La semaine dernière, par exemple, j’ai fait une bouillabaisse (soupe de poissons d’origine marseillaise). Je fais souvent des choses élaborées. Puis, vous savez, quand on cuisine, c’est sympathique de recevoir chez soi. J’aime bien partager ma cuisine avec mes amis. 

Si vous n’étiez pas économiste, vous seriez… ? 
J’aimais bien la physique et plus précisément la physique quantique. C’est une discipline de la physique qui s’intéresse aux phénomènes qui se manifestent à l’échelle des atomes et des particules. J’aurais sûrement été scientifique. Cependant, je n’aimais pas du tout les classes de chimie. Donc, j’ai mis une croix sur la science, et j’ai opté pour l’économie. 

Un objet indispensable ? 
Un objet indispensable reste, pour moi, un bouquin. D’ailleurs, je suis entourée de livres. Ils arrivent à me faire voyager et apportent à quiconque une connaissance qu’on n’aurait pas eu autrement. Internet est utile, mais ce n’est pas pareil. 

Je pense à quelques-uns de mes livres : Five point someone de Chetan Bhagat, Rubaiyat d’Omar Khayyam et Amazing Grace: The Story de William Wilberforce. En ce moment, je suis en train de lire sur la bataille de Waterloo. J’adore l’histoire aussi. On apprend beaucoup sur le futur. Par exemple, on sait ce qui se passe après une guerre. 

Si vous étiez une invention… ? 
Cette invention viserait à faciliter la vie des femmes. Elle les aiderait à se connecter entre elles, à travers le monde. Ce serait comme un réseau.

Si vous étiez une application mobile… ?
Mon époux a créé une application, il y a quelque temps, appelée Page Coop. C’était comme Facebook, mais privé. C’était destiné aux familles qui souhaitaient partager leurs histoires sans que cela soit public. Ce serait intéressant d’avoir une application de ce genre.

Tout aussi fan de musique

« J’adore la musique. Je peux écouter du Cindy Lauper, comme je peux écouter du Taylor Swift et du Franz Ferdinand. Je n’ai pas de style précis », dit Manisha Dookhony. Pour elle, s’il y a une chose qui lui manque à Maurice, c’est de pouvoir assister à des concerts. « Je me souviens, c’était un concert de la musique de Pachelbel au Palais Garnier à Paris, il y a quelques années de cela. »

 

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