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Manifestations à Madagascar - Rajen Narsinghen : «Les Mauriciens sont en sécurité»

Deux lignes d’assistance ont été mises à la disposition des Mauriciens actuellement à Madagascar par le ministère des Affaires étrangères. Le Junior Minister, Rajen Narsinghen affirme que le gouvernement suit la situation de près, tandis que l’ONG DIS-MOI appelle à une désescalade immédiate. 

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Les manifestations à Madagascar, déclenchées par des coupures fréquentes d’électricité et des problèmes d’accès à l’eau, se sont poursuivies pour une deuxième journée. Des troubles à l’ordre public ont été signalés dans plusieurs zones. À Maurice, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international a publié un communiqué officiel confirmant le suivi constant de la situation. Le ministère recommande aux ressortissants mauriciens de se tenir à l’abri et d’éviter les zones potentiellement dangereuses. 

Deux lignes d’assistance ont été mises à disposition : téléphone : +250 405 2576 et +261 32 03 87 127. 

Le Junior Minister aux Affaires étrangères, Rajen Narsinghen a précisé : « Le ministère est en communication avec l’ambassade là-bas et les Mauriciens qui sont ‘safe and sound’. Nous suivons la situation et nous sommes en constante communication avec les autorités malgaches et l’ambassade ». 

 

APPEL À LA VIGILANCE ET AU RESPECT DES DROITS 

Du côté de la société civile, l’organisation DIS-MOI (Droits Humains Océan Indien) a publié un communiqué de presse daté du 26 septembre 2025. Lindley Couronne, Directeur général, a déclaré : « Nous appelons à la désescalade immédiate de la situation et exhortons l’État malgache à adopter une approche des droits de l’homme qui soit human rights-friendly. Nous avons pris connaissance d’informations inquiétantes relatives à la disparition de plusieurs personnes ayant participé aux manifestations ». DIS-MOI rappelle que le droit de manifester est un droit humain fondamental, reconnu par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). 

L’organisation souligne que les forces de l’ordre ne doivent recourir à la force qu’en cas d’absolue nécessité. Les jeunes protestataires expriment leur frustration face à la corruption généralisée et au manque d’accès à des services de base comme l’électricité et l’eau, considérés également comme des droits humains fondamentaux. L’ONG insiste enfin sur l’obligation pour les autorités malgaches de garantir le traitement conforme au droit international des personnes arrêtées et de respecter leurs engagements constitutionnels et internationaux en matière de droits humains.

 

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