Rajen Narsinghen, qui dit avoir été blessé lors de la démonstration de force de la police mardi dernier à Côte-d’Or, se remet graduellement de ses blessures. Mais l’ancien Senior Lecturer en droit de l’université de Maurice ne compte pas rester les bras croisés. Il entend poursuivre certaines personnes en justice.
« On m’a blessé en me laissant tomber sur un muret de rétention. J’ai été touché au genou et au niveau du coccyx. J’ai même reçu un coup de bâton à l’estomac. Je suis sous anti-inflammatoires et sous calmants. Mais c’est clair qu’il y a eu de la violence ce jour-là. » Ce sont les propos tenus par Rajen Narsinghen dans la déclaration qu’il a accordée au Défi Plus.
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L’ancien Senior Lecturer en droit de l’université de Maurice se remet lentement de ses blessures après la démonstration de force de la police mardi à Côte d’Or lors de la manifestation du mouvement « Rann nou later ». Il a d’abord tenu à préciser qu’il n’était pas participant au rassemblement, mais qu’il agissait en tant que conseiller des membres du collectif.
S’il reconnaît que les policiers en uniforme ont agi correctement, il critique toutefois vivement les individus en civil présents sur les lieux.
« Je ne comprends pas cet excès de violence de la part de ces supposés policiers en civil. Dès que je serai rétabli, je lancerai une enquête pour déterminer leur identité », ajoute-t-il. Il a annoncé que la prochaine étape du collectif « Rann nou later » sera d’organiser une veillée avec le soutien de l’Indo Mauritian Catholic Association, et envisage même une grève de la faim.
Le ministre Teeluck : « La situation aurait pu dégénérer »
Sur Radio Plus, mercredi, dans l’émission « Au cœur de l’info », le ministre des Arts et du Patrimoine culturel Avinash Teeluck a indiqué que « la situation aurait pu dégénérer sans l’intervention de la police ».
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