La question se pose alors que la flambée des prix alimentaires s’aggrave avec cette fois la hausse du prix du gaz ménager et les carburants.
L’augmentation prochaine du prix de l’électricité, du ticket d’autobus et celle du pain pourrait accentuer l’effet boule de neige sur les consommateurs.
Surtout ceux qui peinent déjà à terminer le mois.
Comment soulager ceux en difficulté ?
Économistes, associations des consommateurs et des ONGs comme Caritas engagées dans le combat contre la pauvreté réclament une bouée de sauvetage au gouvernement.
Carte ration, subvention directe et augmentation des salaires, parmi les solutions proposées.
Certaines familles n’ont d’autre choix que de supprimer un des trois repas par jour.
On n’est pas loin d’un taux d’inflation à 15% prévoit Suttyhudeo Tengur.
Selon une étude de Statistics Mauritius en 2017, environ 36.000 ménages, soit 131.000 personnes vivaient dans une pauvreté relative.
Avec cette cascade d’augmentations de prix, il y a urgence, estime Patricia Adèle de Caritas.
Comment faire pour éviter le pire ?
L’économiste Eric Ng exhorte le gouvernement à venir avec des subventions directes. Difficile d’augmenter les salaires cependant, selon lui.
Parmi les autres mesures proposées pour soulager la classe moyenne : mieux contrôler la dépréciation de la roupie, augmenter le salaire minimum et libéraliser l’importation des produits alimentaires.
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