«La corruption et le blanchiment d'argent sont invariablement des transactions transfrontalières», a déclaré Maneesh Gobin, ce lundi 7 mai. L’Attorney General participait à la Conférence régionale sur l’efficacité des agences de lutte contre la corruption et des cellules de renseignement financier dans la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent en Afrique, organisé à l’hôtel Holiday Inn. Cette conférence, étalée sur deux jours, est organisée par l’Independent Commission against Corruption et la Banque africaine de développement.
Maneesh Gobin a soulevé plusieurs points à propos de l’échange d’informations entre les institutions et l’assistance mutuelle entre les pays.
«Comme dans tous les pays, à Maurice aussi, on a mis en place un certain nombre d’institutions, notamment des régulateurs, des cellules de renseignement financier et des agences de corruption. Toutes ces institutions disposent de formidables pouvoirs d'information», a souligné le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Réformes institutionnelles.
Y a-t-il des échanges suffisants entre les institutions ? Le procureur général estime si «on parle d’efficacité, on devrait y réfléchir pour améliorer les échanges entre les agences».
S’exprimant sur l’assistance mutuelle, Maneesh Gobin est d’avis que «si nous continuons à nous embourber dans de longues procédures inutiles par rapport à l’assistance mutuelle entre les pays, nous ne serons pas efficaces dans la lutte contre la corruption».
L’Attorney General souligne que des amendements seront prêts d’ici juillet et seront bientôt présentés à l’Assemblée nationale.
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