Interview

Maneesh Gobin: «Appel à la sagesse de Bérenger»

En tant que président du comité parlementaire de l’Icac, pouvez-vous nous dire pourquoi l’organisme ne fonctionne plus ? Je ne partage pas votre interprétation. L’institution fonctionne bel et bien.  Le directeur général Luchmyparsad Aujayeb est retourné à son poste au State Law Office et, pour le moment, il y a quelqu’un d’autre qui assure l’intérim. L’institution fonctionne. C’est assez inhabituel de voir un membre de la majorité demander au leader de l’opposition de revoir sa position… Je trouve regrettable que les membres de l’opposition MMM aient choisi de démissionner devant leurs responsabilités concernant le comité parlementaire.  Comme c’est le leader de l’opposition qui nomme les membres de l’opposition au sein du comité, je fais appel à sa sagesse d’homme d’État – c’est un ancien Premier ministre – pour traiter cette question « above party politics ». Croyez-vous qu’il reviendra à de meilleurs sentiments ? Je l’espère. Le comité parlementaire comprend quatre membres de l’opposition, nommés par le leader de l’opposition, sans qu’il n’ait à consulter quiconque. Dans quelle démocratie voit-on cela ? Où donne-t-on le pouvoir de nomination à un leader de l’opposition ?  J’espère qu’il prendra ses responsabilités devant l’histoire. La nomination du patron de l’Icac pose toujours problème... Ou est-ce l’identité ou le mode de désignation ? Je ne trouve aucun problème dans le mode de désignation. C’est le Premier ministre qui nomme, après consultation avec le leader de l’opposition. En revanche, la nomination a posé problème dans le passé à cause du « leave without pay » que certains membres éminents du State Law Office ont demandé afin de prendre le poste de directeur général. Ces demandes n’ont hélas pas toutes été agréées. Le State Law Office a ses exigences, que je comprends parfaitement, étant moi-même un ancien de cette prestigieuse école. Les liens de Kaushik Goburdhun, l’Acting Director de l’Icac, avec le ministre Bhadain, dont il est le cousin, sont souvent évoqués… Ah bon ? Depuis quand est-il le cousin du ministre Bhadain ? Depuis sa nomination comme Acting DG ou l’était-il avant ?   L’éventualité que l’Icac travaille sous l’ombrelle d’un nouvel organisme est souvent évoquée. Qu’en sera-t-il ? Je ne crois pas que l’Icac fonctionnera « sous ombrelle ». L’intention est de créer une Financial Crime Commission, qui sera un « apex body ».  Un « apex body » ne mettra pas l’Icac « sous ombrelle ». Que ferez-vous si l’Icac est dissoute ? Personne n’a parlé de « dissoudre » l’Icac. Cette question n’est qu’une supposition.
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