Management - Relations industrielles : le chef de la Fonction publique déplore le manque de consultations 

La Fonction publique et divers départements gouvernementaux sont réticents à engager le dialogue avec les syndicalistes. Et un document du chef de la fonction publique fait observer que cette situation nuit aux relations industrielles.

Une communication du ministère de la Fonction publique évoque les relations industrielles au sein des ministères et des autres départements gouvernementaux. Lors de récentes consultations, les syndicats et les fédérations syndicales ont souligné que leurs demandes de réunions et de consultations ne sont pas prises en compte par certains ministères et départements. 

Selon cette communication, l’absence de réunions et de dialogue constructif nuit à l’image du gouvernement en tant qu’employeur. Elle engendre également des tensions dans les relations industrielles et retarde la résolution des problèmes. 

Le chef de la fonction publique mentionne que des communications en 2020 et en 2021 encourageaient les responsables hiérarchiques à tenir régulièrement des réunions avec les syndicats et les fédérations syndicales. « C’est afin de trouver des solutions à des problèmes départementaux dans l’intérêt de l’efficience organisationnelle. »  

Selon Radhakrisna Sadien, président de la State and Other Employees Federation, à une époque, les secrétaires permanents présidaient les réunions industrielles et reconnaissaient l’importance des consultations. Cependant, les nouvelles lois du travail et la création du Pay Research Bureau ont relégué les consultations syndicales au second plan, dit-il

Il fait ainsi ressortir qu’en 2024, les syndicats peinent à organiser des réunions avec les ministères. Il est difficile d’obtenir des rencontres avec le département de la police, selon Radhakrishna Sadien. « Le syndicat qui représente le personnel qui ne porte pas l’uniforme dans la police n’a pas eu de réunion depuis près de deux ans. J’ai même dû intervenir et attirer l’attention sur cette situation », ajoute-t-il. 

Selon Radhakrishna Sadien, les ministres de la Pêche, de la Santé et de l’Éducation sont très réticents à engager le dialogue avec les syndicats. Même lorsque des réunions sont organisées, elles n’aboutiraient pas à des résultats concrets. Car les revendications des syndicats sont seulement notées sans réelles avancées.