Après plus de neuf heures d’interrogatoire «under warning» dans les locaux de la Financial Crimes Commission (FCC) ce mercredi 26 mars, Jean Michel Louis Rivalland a été autorisé à rentrer chez lui. L’ancien Independent Non-Executive Director de la MIC et CEO de Swan Group a été entendu dans le cadre de l’enquête sur une présumée malversation de Rs 300 millions au préjudice de la Mauritius Investment Corporation (MIC), au bénéfice d’Apavou Hotels Ltd.
Publicité
Dans une déclaration à la presse à sa sortie des locaux de la FCC, Jean Michel Louis Rivalland a affirmé qu’ «à aucun moment le board de la MIC n’a approuvé» le rachat de 70 % des actions d'East Coast Hotel Investment, propriétaire de l'hôtel Ambre, pour un montant de Rs 2,4 milliards (48 millions d’euros).
«Au contraire, le board de la MIC avait validé toutes les recommandations du management et de l’Investment Committee et avait insisté sur le fait qu’en aucun cas la transaction ne devait dépasser Rs 3 milliards. Or, 70 % de Rs 3 milliards représente Rs 2,1 milliards. Le board a clairement établi que la transaction ne pouvait excéder Rs 2,1 milliards. »
Jean Michel Louis Rivalland ajoute qu’«il semblerait qu’au moins un des documents, en particulier le procès-verbal de la réunion du board, ait été falsifié». Il a retenu les services de Me Rishi Pursem.
Les enquêteurs cherchent à comprendre les conditions du rachat de 70 % des actions d’East Coast Hotel Investment, propriétaire de l’hôtel Ambre du groupe Apavou, par la MIC. Cette transaction, d’un montant de Rs 2,4 milliards (48 millions d’euros), a été conclue le 7 juin 2024, alors que la première demande d’investissement d’East Coast Hotel Investment s’élevait à Rs 2,1 milliards. La FCC enquête donc sur une malversation présumée de Rs 300 millions, impliquant la MIC et Apavou Hotels Ltd, dans le cadre d’une transaction approuvée le 5 février 2024.

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !