Il le battait à coups de ceinture, le brûlait au fer chaud et l’avait mordu. Entre 2018 et 2019, un garçonnet de 7 ans a subi les sévices de son beau-père. Ce dernier, âgé de 34 a été condamné, le 7 novembre 2025, à six mois de prison et à Rs 20 000 d’amende devant la Children’s Court
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Cet ambulancier, domicilié à Roche-Bois, faisait face à cinq accusations de « ill-treatment of child » en vertu des articles 2, 13(1) et 18(4) de la Child Protection Act.
Initialement, le trentenaire avait plaidé non coupable en février 2024. Cependant, l’enfant s’était rétracté en Cour en janvier 2025. Malgré cela, le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) avait décidé de maintenir le procès, estimant que la rétractation du déclarant ne justifiait pas l’arrêt des procédures.En septembre 2025, le trentenaire avait finalement décidé de plaider coupable aux accusations retenues contre lui. Lors du procès, il avait présenté des excuses et affirmé qu’il ne commettrait plus de telles erreurs.
Au cours du procès, le formulaire 58 produit en Cour a mis en évidence plusieurs blessures subies par l’enfant : cicatrices de brûlures, lésions cutanées au thorax, multiples ecchymoses, traces d’ongles sur le visage et la cuisse droite, entre autres.
Dans sa déclaration à la police, l’accusé avait tenté d’expliquer les raisons de ses actes. En septembre 2018, il avait rencontré la mère du déclarant via Facebook, et ils avaient emménagé ensemble peu après.
En février 2019, l’accusé avait surpris l’enfant en train de regarder des films pour adultes sur son téléphone et, pour le punir, l’avait frappé à deux reprises avec sa ceinture. En mai 2019, selon lui, l’enfant se serait montré violent. En tentant d’esquiver ses coups, l’accusé lui avait asséné un coup au visage et sa tête s’était cogné contre un meuble.En juin 2018, alors que l’enfant s’était à nouveau montré agressif, l’accusé l’avait poussé violemment.
À une autre occasion, alors qu’il repassait ses vêtements, l’enfant avait mal agi. Pour l’effrayer, l’accusé avait approché le fer à repasser chaud. L’enfant s’était débattu, et le fer avait touché son ventre et son dos.Le déclarant avait également rapporté qu’à plusieurs reprises, en l’absence de sa mère, le trentenaire exerçait des violences à son encontre.
Dans son arrêt, la magistrate Kadampanavasini Sockalingum-Juwaheer a constaté que l’accusé avait tenté de justifier ses actes en affirmant vouloir discipliner l’enfant. Or, selon elle, la discipline ne peut être assimilée à la violence. « S’il avait souhaité corriger ou guider le mineur, des moyens légaux et humains étaient à sa disposition. Le choix de recourir à la violence physique témoigne d’une grave erreur de jugement et d’un mépris total du devoir de protection qu’il avait envers l’enfant », a souligné la magistrate. Elle a également noté que l’accusé cohabitait avec l’enfant et sa mère, assumant de fait un rôle parental. Mais au lieu de lui apporter soins et sécurité, il a choisi la violence en le frappant, brûlant et mordant lui causant ainsi des dommages physiques et psychologiques. « De tels actes constituent une grave violation de la confiance que l’enfant avait placée en l’accusé, qui représentait pour lui une figure paternelle », a-t-elle ajouté.
La magistrate a aussi relevé que ces actes de cruauté ont été commis en l’absence de la mère.
En conséquence, elle l’a condamné à six mois d’emprisonnement sous chacune des deux accusations de maltraitance et à une amende totale de Rs 20 000 pour les trois autres accusations pour les mêmes délits. Peine que l’accusé purgera concurremment.
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