Malgré un taux de remplissage des réservoirs satisfaisant : le régime de coupures d’eau ne sera pas assoupli

• Une attention particulière portée au « rain harvesting » en 2024

Avec un taux de 70,2 % au vendredi 22 décembre pour l’ensemble des réservoirs, le niveau d’eau est nettement plus favorable en comparaison à l’année dernière. Cependant, l’heure n’est pas au gaspillage en cette période de festivités, prévient la CWA.

Les réserves en eau en surface sont nettement meilleures qu’à la même période en 2022, où le taux global n’était que de 38,6 %, contre 70,2 % cette année. C’est ce qui ressort des chiffres de la Central Water Authority (CWA). Cela représente presque le double par rapport à l’année dernière, grâce aux fréquentes grosses averses enregistrées ces dernières semaines. 

Avec la bonne pluviométrie enregistrée dans diverses régions, les nappes phréatiques doivent également être remplies, selon Sunil Gopal, responsable de la communication à la CWA. Cependant, en cette période de festivités, l’heure n’est pas au gaspillage, mais à une utilisation responsable de l’eau afin de parer à toute éventualité, affirme-t-il. 

Au vendredi 22 décembre, c’est le réservoir de Midlands qui affichait le taux de remplissage le plus élevé, avec 75,8 %, suivi de Mare-Longue avec 74,5 %, Piton du Milieu avec 71,2 % et Mare aux Vacoas avec 70,5 %.

Aucune région du pays ne subit de coupures drastiques d’eau, assure Sunil Gopal. Cependant, certaines régions peuvent être plus affectées que d’autres s’il y a des travaux en cours ou des problèmes techniques, souligne-t-il. « Nous puisons l’eau des rivières dans certaines localités pour la traiter et l’intégrer dans le système de distribution. Mais avec les fortes averses, nous avons dû suspendre temporairement cet exercice car l’eau est trop boueuse », explique-t-il. 

D’autre part, Sunil Gopal soutient qu’à partir de l’année prochaine, la population sera davantage encouragée à pratiquer le « rain harvesting » avec l’éventualité de la révision du plan proposé par la Development Bank of Mauritius (DBM). Ainsi, l’eau récoltée pourra être utilisée pour l’arrosage des plantes ou les lavages extérieurs, entre autres, précise-t-il. Ce sera, dit-il, un moyen d’éviter le gaspillage de l’eau traitée, qui est principalement destinée à la consommation. 

Avec le changement climatique, l’utilisation judicieuse de nos ressources en eau est primordiale, ajoute le responsable de la communication de la CWA.