Mala Dalais mortellement fauchée : les proches pleurent une épouse et une sœur exemplaires

Louis Kay Dalais, 64 ans, est un homme effondré. Trois jours avant Noël, il a perdu son épouse, Sadhowtee Dalais, 62 ans, dans des circonstances tragiques. Le couple était à motocyclette le 22 décembre, lorsqu’une voiture l’a percuté à Rivière-des-Anguilles. Les deux sexagénaires étaient en route pour faire leurs achats de Noël. L’épouse n’a pas survécu.

Assis sur une chaise à son domicile, à l’Escalier, Louis Kay Dalais a le pied plâtré et ses genoux portent encore des éraflures. Entouré de ses proches, il a le regard perdu. Il est conscient que sa vie ne sera plus la même. L’histoire d’amour entre lui et Sadhowtee, aussi connue comme Mala, remonte à plus d’une trentaine d’années.

« Ma sœur et son époux s’aimaient éperdument. Ils ont fait un mariage mixte. Chacun respectait la religion de son conjoint », explique Satyam, le frère de la victime. Mala était femme au foyer. « Nous avons un jardin et c’était elle qui s’en occupait », nous explique Louis Kay Dalais. Même s’ils n’ont pu avoir d’enfant, ils ne se quittaient jamais.

à l’approche de Noël et du Nouvel An, le couple est sorti le 22 décembre pour aller faire des achats. « Nous nous sommes rendus à la foire de Rivière-des-Anguilles. J’ai mis mon clignotant pour tourner à droite à quelques mètres de la foire, c’est alors qu’une voiture nous est entrée dedans. Mon épouse et moi sommes tombés. Elle m’a demandé si j’étais blessé avant de perdre connaissance. Ce furent ses dernières paroles », se souvient-il avec tristesse.

 Le couple a été emmené d’urgence à l’hôpital de Souillac. Louis Kay Dalais a été admis à l’hôpital de Rose-Belle. Son épouse n’a pas survécu. Elle a succombé à une « cranio cerebral injury », selon l’autopsie.  

« Nous sommes une famille soudée. Aujourd’hui, nous sommes très affectés par la mort de ma sœur. Ils étaient tout l’un pour l’autre », ajoute Satyam. Pour lui, les conducteurs doivent être plus prudents et les lois plus sévères. « Nous avons souvent entendu parler de personnes qui perdent la vie dans des accidents et maintenant je comprends cette souffrance. La loi doit être plus sévère », lâche le frère.

Quant à l’époux, après les funérailles de son épouse dimanche, il a dû retourner à l’hôpital. Ce n’est que jeudi qu’il a obtenu sa décharge.