Maisons endommagées à Bain-des-Dames : le CEB prêt à indemniser sur la foi des preuves établies

Des inspections auront lieu à Bain-des-Dames, dans les maisons qui, selon leurs propriétaires, ont été endommagées suivant des travaux menés par le CEB dans la région. Une première visite est prévue le 1er mars.

C’est la firme Mega Design Consulting Engineers qui a été choisie par le Central Electricity Board (CEB) pour l’inspection des maisons qui auraient subi des dommages à Bain-des-Dames. Cette décision fait suite aux travaux entrepris pour le compte du CEB pour la construction d’un parc à réservoirs d’huile lourde. Une première visite est prévue le mercredi 1er mars. Un calendrier d’inspections sera par la suite établi. C’est ce qu’affirme une source proche du dossier.

Cela fait plusieurs mois déjà que les travaux ont commencé dans cette région. Les habitants disent avoir constaté des fissures dans les murs et les toits de leur maison à la suite de ces opérations. Lors d’une réunion le 10 février avec des représentants du CEB, les habitants avaient pu exprimer leurs griefs.

L’organisme leur avait alors donné l’assurance que des dispositions seraient prises pour l’inspection des maisons endommagées. Le CEB leur avait dit que des indemnités leur seraient versées si l’on venait à prouver que les fissures avaient bel et bien été provoquées par les travaux en cours en ce moment.

Les résidents vivant à proximité du chantier se sont aussi plaints de la pollution sonore et atmosphérique qu’engendrent les travaux. « Nous ne pouvons ouvrir nos portes et fenêtres alors qu’il fait très chaud à cause de la poussière », déplore Shamila Petit, porte-parole des habitants. Elle affirme que les travaux se dérouleraient au-delà des horaires fixés lors de la réunion avec les habitants.

Selon ses dires, ils dureraient parfois jusqu’à 21 heures. Une source du CEB assure que les travaux se déroulent bien entre 7 heures et 19 heures. « Des instructions ont été données aux ouvriers afin qu’ils ne dépassent pas l’horaire de 19 heures et qu’ils arrosent le terrain régulièrement afin que la poussière n’aille pas dans les maisons. » Toutefois, concède notre source, en raison de la sécheresse, il y avait un manque d’eau. Cela pourrait, dit-elle, expliquer le fait que les habitants aient été incommodés par la poussière. Concernant la pollution sonore, notre source martèle qu’il est impossible de faire des travaux sans bruit.