Dans le sillage d’une perquisition à Grand-Gaube dans trois maisons, les explications de leurs propriétaires respectifs n’ont pas convaincu les enquêteurs. Ces personnes ont été interrogées après la descente de l’Icac dans trois résidences luxueuses à Grand-Gaube dans la matinée du mercredi 16 septembre. C’est le train de vie des propriétaires qui a attiré l'attention de l’Icac.
De leur côté, les enquêteurs de l’Adsu soupçonnent un trafic de drogue après avoir perquisitionné les trois résidences de luxe ornées de pierres taillées, chacune estimée à Rs 7 millions. Lors des perquisitions des maisons, les limiers sont tombés sur des plants de cannabis. Ils ont déjà enclenché les démarches pour un « Attachement Order » sur ces trois propriétés.
Lors de l’opération, les policiers ont intercepté six individus, à l’air paniqué, à proximité des maisons. Ils ont été arrêtés et remis à la brigade anti-drogue. Interrogés, ils n’ont pas pu fournir d’explications plausibles concernant leur présence sur les lieux. Les enquêteurs soupçonnent qu’ils étaient venus se procurer de la drogue.
Des explications peu convaincantes
Au niveau des propriétaires des trois maisons, les enquêteurs sont intrigués par le temps qu’ils ont pris pour ouvrir leur porte à l’Icac et à la police. Au cours de leur interrogatoire, leurs explications sur la source de leurs revenus n’ont pas convaincu les enquêteurs. Ils ont affirmé avoir bénéficié de l’argent de leurs proches. Une histoire à dormir debout, selon les enquêteurs.
Dans l’après-midi du mercredi 16 septembre, ils ont été autorisés à partir, mais devront retourner au Réduit Triangle pour fournir des explications concernant leurs sources de richesse.
Des inculpations pour blanchiment d’argent ne sont pas à écarter dans cette affaire, selon l’Icac.
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